8° jour : Camille et la pauvreté
Sa longue maladie qui lui apprit la patience
L’abbé Camille, depuis son adolescence, souffre des conséquences d’une fièvre typhoïde. Toute sa vie, il a porté cette douleur avec patience. Les maux de tête étaient fréquents, mais il tâchait de ne pas s’y arrêter pour être présent malgré tout aux enfants.
Il est forcé de faire, très tôt, des cures. Cela l’amenait à s’éloigner durant plusieurs semaines du Bocage, tantôt à Aix les Bains, mais parfois aussi jusqu’en Bavière ou en Belgique. Il suivait alors tant bien que mal les affaires de la maison par correspondance. A partir de 1896, l’arrivée de son neveu Ernest, nouvellement ordonné, le soulagea beaucoup. Ce dernier avait exprimé le désir d’être avec son oncle au service des orphelins et il seconda l’abbé Camille dans sa tâche de directeur.
Par la suite, il dut passer une partie de l’hiver dans le sud. Il choisit de vivre ce temps à Rome, se ressourçant en même temps dans ces lieux qui avaient marqué son temps de séminaire. Curieux, il en profitait aussi pour visiter les musées et enrichir ainsi ses catéchèses de ce que l’art pouvait apporter.
Le départ des religieux proches du Bocage
Un autre lieu de souffrance pour lui fut les tensions entre le gouvernement français et l’Eglise à la fin du XIX° siècle. L’esprit anticlérical et l’instabilité qui en découlait ne permettaient pas d’envisager sereinement l’avenir. Sentant le danger de la confiscation des biens pour la pérennité de l’œuvre, il fonda une association privée, qui possédait et gérait les biens matériels, ce qui ne fut pas sans lui causer de nombreux soucis et se voir par moments plus comme un gestionnaire que comme un éducateur. Mais le Bocage vit partir les pères chartreux qui les avaient tant aidés et souvent visités, puis les capucins, leurs voisins de jardin.
Témoignage sur la pauvreté de Camille
« Une table de toilette en bois quelconque, couverte de zinc, quelques meubles disparates, un lit tout simple, pas de rideaux à ses fenêtres, telle était sa chambre où il ne voulait que la gaieté et la joie du soleil, parce que celles-là viennent de Dieu. Il le faisait pour un double motif : s’humilier en ressemblant le plus possible à ses chers amis les pauvres, et puis faciliter aux pauvres l’accès auprès de sa personne ».
« Bienheureux les pauvres de cœurs… » suis-je assez détaché des biens matériels ?
Notre Père…,
Je vous salue Marie…,
Gloire au Père au Fils et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen !
Prière pour la béatification de l’abbé Camille.
Merci ! 3 personnes ont prié
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6