Mardi 22 décembre (semaine préparatoire à Noël)

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Antienne du Magnificat 

Ô roi de l'univers, ô Désiré des nations, pierre angulaire qui joins ensemble l'un et l'autre mur, force de l'homme pétri de limon, viens, Seigneur, viens nous sauver ! 

Méditation 

"Désiré des nations": ce nom donné au Seigneur dans cette antienne traditionnelle ne nous est pas forcément familier, mais qu'il est beau et vrai ! Car le Verbe fait chair est bien le "Désiré" des nations si éprouvées par le péché des hommes, le "Désiré" des malheureux qui n'ont pas de consolation, le "Désiré" des peuples qui marchent dans la nuit sans guide pour parler à leur cœur, le "Désiré" d'une création tant abîmée. Oh, bien sûr, toutes les nations ne le connaissent pas ou ne le reconnaissent pas comme leur Sauveur, mais toutes gémissent et aspirent à être sauvées, parce que, comme l'écrit saint Augustin :

Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu'il ne demeure en Toi.

Et, justement, Il vient reposer dans le sein de Marie pour que nous nous reposions en Lui.

Alors, oui, nos yeux sont "usés d'attendre Dieu" (Ps 68, 4) et ils n'en peuvent plus "d'attendre le salut" (Ps 118, 81), mais le "Désiré des nations" nous a désirés avant que nous le désirions ! Notre attente de Dieu, n'est qu'un lointain écho d'une attente céleste, celle d'un Dieu qui désire et attend l'union la plus étroite entre nous et Lui : "Voici que je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi." (Ap 3, 20). Que nos cœurs désirent aujourd'hui ardemment, qu'ils s'ouvrent largement, et aiment follement ce Dieu de tendresse qui nous désire et vient nous sauver !


Prière de la communauté

Prière au Cœur de Jésus, de Saint Hermann Joseph, o.praem (1150-1242)

Je te salue, Cœur bien-aimé, Que ton amour pénètre à fond ; Doux Cœur de Jésus, je t'aime. Incline-toi vers mon cœur, Afin qu'il puisse s'unir à toi, Que mon cœur aspire à toi, Qu'il puisse s'unir à toi. O Douceur immense de Dieu, Emplis l'intérieur de mon cœur ; Amour, prends en moi ta croissance, Accomplis tout ce qui te plaît. Que mon cœur ne soit plus à soi, Qu'il vive pour toi, qu'il soit tien, Qu'il soit en toi, toi-même en lui ; Au sein de Dieu qu'il se repose.

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8 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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