4° jour : Camille, l’union à Dieu
L’épidémie de choléra, évènement source de la fondation du Bocage
L’automne 1867 voit l’arrivée du choléra à Chambéry. De nombreux quartiers sont touchés et, malgré les efforts d’hygiène, cent trente cinq personnes ont succombé en octobre. L’abbé Camille, au cours de ses visites auprès des familles, rencontre de nombreux enfants orphelins. Il commence à en accueillir quelques-uns chez lui, mais un projet surgit. Il pense à ouvrir un orphelinat pour accueillir ces enfants. Son père spirituel lui écrit : « Que Dieu vous réserve au ministère de la charité et de l’évangélisation des pauvres, je n’en ai jamais douté. J’en doute maintenant moins que jamais et je le remercie du poste d’humilité et de bienfaisance où sa grâce vous appelle. Votre âme se sanctifiera parmi ces enfants auxquels vous aurez la certitude de faire un bien immense ». Il reçoit de son évêque l’approbation pour ouvrir cette maison.
Premières pierres d'une institution
Il reste maintenant à trouver un lieu. Le comte de Boigne, bienfaiteur de Chambéry, lui propose une ancienne maison de douane. C’est cette maison qu’aujourd’hui encore occupe la fondation du Bocage. Il fallut faire des travaux, dont la construction d’une chapelle. La dizaine d’orphelins, constituant le socle fondateur, s’installa dans ces bâtiments au mois d’avril 1868. L’abbé Costa, confiant les enfants à l’abbé Chenal, son précepteur de jeunesse et maintenant son bras droit, part faire un tour de France des différentes œuvres d’éducation, afin d’affiner son sens pédagogique et de pouvoir suivre des exemples éprouvés. Il revient persuadé que le meilleur, pour ces jeunes, est de les former aux travaux agricoles afin de leur permettre de trouver dès leur sortie un travail dans lequel ils pourraient prendre des responsabilités.
En 1869, il rédige son premier projet éducatif. « Cette œuvre est avant tout une œuvre chrétienne… Son but unique et hautement avoué est de former des ouvriers chrétiens… L’institution agricole chercherait par là à réaliser ce type si appréciable du serviteur s’entendant à tout ce qui est nécessaire à la direction d’une maison rurale et même à l’exploitation d’une petite ferme ».
Témoignage sur la recherche quotidienne de Dieu chez Camille
« A la façon dont je l’ai vu vivre, parler et agir, j’ai la conviction que Camille vivait en union habituelle avec Dieu. Il voyait Dieu en toutes choses, dans ses enfants, dans les épreuves et regardait tout du point de vue surnaturel ».
Quelle est la place de Dieu dans mes journées ?
Quel regard est-ce que je porte sur les autres ?
Le regard que je porte sur les autres s’inspire-t-il du regard que Dieu porte sur eux ?
Notre Père…,
Je vous salue Marie…,
Gloire au Père au Fils et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen !
Prière pour la béatification de l’abbé Camille.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6