Vendredi 18 décembre (semaine préparatoire à Noël)

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Antienne du Magnificat

Ô Chef de ton peuple Israël, tu te révèles à Moïse dans le buisson ardent et tu lui donnes la Loi sur la montagne, délivre-nous par la vigueur de ton bras, viens, Seigneur, viens nous sauver ! 

Méditation 

Quand le Seigneur se révèle à Moïse dans le buisson ardent, celui qui exercera ensuite pendant longtemps le ministère de chef de peuple semble alors bien faible. Quand le Seigneur l'appelle depuis le buisson ardent, Moïse, émigré loin des siens, apparaît dès sa première prise de parole comme un être fragile, ayant peu confiance en lui, doutant de ses capacités (Ex 3, 11). Sa question "qui suis-je pour… ?" manifeste le peu de cas qu'il fait de lui-même. En dépit des faits extraordinaires annoncés par Dieu, Moïse ne donne aucune chance à son aventure, soutenant qu'on ne le croira pas et que, de toute façon, il n'a jamais été doué pour la parole, et rien ne pourra remédier à cet handicap. Moïse a décidément trop peur : il répète "je t'en prie…" pour supplier Dieu de ne pas lui demander de parler en public, et de trouver quelqu'un d'autre que lui (Ex 4, 10-13).

En cette fin d'Avent, alors que nous supplions le Seigneur de venir nous sauver, nous nous reconnaissons bien dans cette fragilité de Moïse. Mais l'exemple de sa vie nous remplit d'espérance : Dieu nous délivre à travers et en dépit de nos faiblesses. Alors aujourd'hui, que l'esprit du Mal (qui ne nous conduit qu'au désespoir) n'ait pas de place dans nos pensées. Car le Christ Jésus n'est pas venu abolir la Loi donnée à Moïse sur la montagne mais l'accomplir dans l'amour. Le Verbe s'est fait chair, Il est né dans une étable, Il vient reposer dans la mangeoire de nos cœurs et Il reviendra dans la gloire à la fin des temps, pour embrasser tendrement nos faiblesses, les transfigurer et nous remettre debout. Confiance !

Prière de la communauté

Prière au Cœur de Jésus, de Saint Hermann Joseph, o.praem (1150-1242)

Je te salue, Cœur bien-aimé, Que ton amour pénètre à fond ; Doux Cœur de Jésus, je t'aime. Incline-toi vers mon cœur, Afin qu'il puisse s'unir à toi, Que mon cœur aspire à toi, Qu'il puisse s'unir à toi. O Douceur immense de Dieu, Emplis l'intérieur de mon cœur ; Amour, prends en moi ta croissance, Accomplis tout ce qui te plaît. Que mon cœur ne soit plus à soi, Qu'il vive pour toi, qu'il soit tien, Qu'il soit en toi, toi-même en lui ; Au sein de Dieu qu'il se repose.

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12 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Retraite d'Avent : "Noël, l'épanouissement de la tendresse"

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