Le sacrement de Réconciliation
Lundi 10 avril ; semaine sainte
Quand je réponds, chaque dimanche, au prêtre qui nous invite à « reconnaître que nous sommes pécheurs », je fais un premier pas vers l’aveu et le repentir de mes fautes.
Il me reste à faire un deuxième pas, en demandant le sacrement de Réconciliation.
Je ne me contente plus alors de confesser un péché général. J’avoue que moi – oui, moi – j’ai effectivement fait ceci ou cela.
Comme le disait Mgr A. Decourtray (ancien archevêque de Lyon 1923-94) : « Finie la recherche des excuses et des alibis, des justifications et des disculpations ! » « Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. » dit David (Ps 50, 5)
- Oui, Seigneur, j’ai dépensé une fortune pour mon confort, sans me préoccuper des Lazare qui mouraient de faim à ma porte ! (Cf Lc 16, 19-21)
- Oui, Seigneur, j’ai laissé mes camarades, mes collègues se débattre devant la menace du chômage, et je ne me suis préoccupé(e) que de tirer mon épingle du jeu !
- Oui, Seigneur, j’ai commis des actes ou proféré des paroles de mépris pour des gens d’une autre race, d’une autre classe, d’une autre religion.
- Oui, Seigneur, il y a des mois que je n’ai pas pris le temps d’écouter ma femme ou mes enfants.
Soyons confiants : « Dieu est un père vigilant, attentif, prêt à accueillir tous ceux qui font un pas, ou qui éprouvent le désir de faire un pas vers la maison. » Pape François, Le Nom de Dieu est miséricorde
Prière :
Nous savons, Seigneur, que tu n’es que Pardon et Miséricorde.
Dans ce chemin de Pâques qui nous approche du Salut que tu as promis,
donne-nous de confesser sincèrement nos péchés,
que tu vas laver par ta mort et ta résurrection.
PS : Bien noter les horaires des confessions pascales !
Merci ! 148 personnes ont prié
10 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6