Parole de Dieu (Is 35, 1-4) 

Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent ! Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse comme la rose, qu'il se couvre de fleurs des champs, qu'il exulte et crie de joie ! La gloire du Liban lui est donnée, la splendeur du Carmel et du Sarone. On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s'affolent : Soyez forts, ne craignez pas.  

Méditation

La crise sanitaire nous conduit indéniablement dans une certaine pauvreté, qu'elle soit affective, psychologique, physique ou économique. Nous sommes privés de relations comme au milieu d'un désert, nos corps défaillent, nous paniquons. Privées de sacrements, nos vies spirituelles sont elles aussi comme une terre assoiffée, un pays aride. Mais la Parole de Dieu de ce jour nous offre une espérance, une joie, une consolation : on verra la gloire du Seigneur. Oui, Dieu vient tendrement demeurer dans les mangeoires de nos vies appauvries.

Une petite piste pour grandir en pauvreté de cœur

« On accordait à chacun en proportion de ses besoins » (Ac 4, 35). Le pauvre de cœur n'est pas jaloux : il sait reconnaître et demander ce dont il a besoin, sans frustration : il n'envie pas l'autre pour ce qu'on lui accorde et vit dans l'espérance du don de Dieu. La jalousie rend malheureux soi-même et les autres ; je la repousse aujourd'hui par l'action de grâce.