La vie cachée de Lucie après son départ de Fatima en juin 1921

          Notre-Dame : Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois (13 juillet 1917)

            Résumé : Le Ciel n’a pas tout dit sur place à Fatima et Notre-Dame a promis de revenir. Quelques événements qui suivirent la dernière apparition à Fatima. Lucie reste seule après la mort de ses cousins. L’évêque du lieu la prend en charge et la place dans un collège des sœurs Dorothée à Asilo de Vilar près de Porto. Quelques années plus tard, elle entrera comme postulante au couvent des sœurs Dorothée à Pontevedra, en Espagne. (Total: 1233 mots) 

           

            13 juillet 1917, 1a Sainte Vierge a dit : « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois ». Cette phrase indique clairement qu'Elle n'a pas tout dit et donnera un peu plus tard des précisions sur ces deux demandes.

            Il manque aussi des indications sur la date et la façon de révéler la partie secrète au monde. En effet, le Ciel n'a sûrement pas révélé un secret avec un tel luxe de preuves de son origine céleste pour qu'il reste caché au fond du cœur de trois petits enfants : à un moment ou à un autre, il faudra qu'il soit communiqué.

            Ces points furent explicités petit à petit dans les années qui suivirent et firent notamment l'objet des apparitions de Pontevedra et Tuy.

            L'histoire de la révélation du secret commença dès le soir du 13 juillet 1917 lorsque les trois petits voyants annoncèrent qu'ils ne pouvaient pas parler de ce qu'i1s avaient vu et entendu parce que c'était un secret. L'existence d'un secret fut divulguée très rapidement et fut l'une des causes du succès rapide de Fatima. A compter de cette date, beaucoup cherchèrent à obtenir quelques éléments de ce secret; en particulier, l'administrateur de Vila Nova de Ourem, dont dépendait le village de Fatima, n'hésita pas, le 13 août 1917, à menacer de mort les petits voyants pour les faire parler. Mais les trois enfants gardèrent jalousement leur secret et rien ne filtra.

            Dès le mois de mai 1917, le curé de Fatima procéda à des interrogatoires méticuleux et fit un rapport qu'il envoya au patriarcat de Lisbonne en 1919. Mais aucun élément du secret ne s'y trouve.

            François mourut au cours d'une épidémie de grippe espagnole, le 4 avril 1919, moins de deux ans après les apparitions. Il ne révéla jamais rien du secret. Il se retrancha toujours derrière le fait qu'il n'entendait pas les paroles de la Sainte Vierge pour renvoyer les questions à sa sœur et à sa cousine.

            Moins d'un an plus tard, le 20 février 1920, la petite Jacinthe mourut à son tour. Au cours de sa maladie, Jacinthe fit de nombreuses confidences, évoquant plusieurs thèmes liés au secret : prophétie de guerres et de châtiments, pensée lancinante de l'enfer, nécessité de réparer. Mais, comme son frère, elle ne révéla pas un mot du secret. Il faudra attendre l'année 1925 pour que Lucie, sur demande du Ciel, commence à en révéler les premiers éléments.

            L'année qui suivit la mort de Jacinthe, le 13 juin 1921, Lucie rencontra pour la première fois Monseigneur José Alvès Correia da Silva, le nouvel évêque de Leiria dont dépendait Fatima, qui avait été consacré évêque le 5 août de l'année précédente. Monseigneur da Silva lui demanda de conserver son secret, sans chercher auparavant à en connaître le contenu.

            Trois jours plus tard, sur le conseil de l'évêque, Lucie quitta définitivement Aljustrel pour aller en pension à l'Asilo de Vilar, un collège des sœurs Dorothées près de Porto. Elle passa par la Cova da Iria pour y réciter un dernier rosaire et la Sainte Vierge lui fit la grâce d'apparaître une nouvelle fois. Sœur Lucie omit de mentionner cette apparition dans ses mémoires, mais elle la raconta peu après au chanoine Galamba qui relate ainsi l'événement :

            Elle me raconta comment le jour de ses adieux à la Cova da Iria et de son départ pour Porto, elle avait vu une nouvelle fois Notre-Dame, au bas de la petite pente où se dresse le perron en face de l'Église.

            Sur demande de Monseigneur da Silva, elle changea de nom pour ne pas être reconnue et prit celui de Maria das Dores (Marie des Douleurs). Pendant quatre ans, de 192l à 1925, Lucie mena à l'Asilo de Vilar la vie tranquille d'une interne d'un collège catholique: elle y apprit à coudre, à broder, à taper à la machine, à faire la cuisine, le ménage, etc.

            En cette même année 1921, Benoît XV établit la fête de Marie Médiatrice de toutes grâces qui est très exactement dans l'esprit du message de Fatima. Or le message n'était pas encore connu: le pape n'avait donc pas la possibilité matérielle de s'appuyer dessus. La concordance entre le secret du 13 juillet 1917 qui ne sera connu qu'après 1925 et l'instauration de la fête par Benoît XV, est un signe manifeste que le Ciel voulait l'établissement de cette fête.

            Six mois après son arrivée à Porto, le 5 janvier 1922, à la demande du père Pereira Lopes, son confesseur, Lucie rédigea pour la première fois un récit des apparitions dans lequel elle dit : « Ensuite elle (Notre-Dame) nous confia quelques petites paroles en ajoutant : "Ne dites cela à personne ; à François seulement vous pouvez le dire." » Nous avons dès cette date une indication que le secret contient une partie orale qui peut être répétée à François.

            Un mois plus tard, le 6 février 1922, un nouveau pape fut élu et prit le nom de Pie XI. Or aucun élément du secret n'avait encore été révélé à qui que soit. Presque cinq ans après l'apparition, une prophétie supplémentaire se réalisait. Quelle ne dut pas être la joie de sœur Lucie et sa foi en apprenant le nom de ce nouveau pape !

            Le 26 août 1923, la Sainte Vierge lui apparut pour la première fois depuis son départ de Fatima. Elle entrait ce jour-là chez les Filles de Marie de l'Asilo de Vilar. Voici comment elle rapporta les événements de cette journée au père Gonçalvès, (1) quelques armées plus tard, le24 avril1941.

            Après six ans de vraies épreuves (depuis 1917), ce fut ce jour-ci, le 26 août 1923, la première fois que Notre-Dame revint me rendre visite. Ce fut mon entrée comme Fille de Marie. Elle me dit qu'elle acceptait d'être ma vraie mère du Ciel, du fait que j'avais quitté celle de la terre pour son amour. Elle me recommanda de nouveau la prière et le sacrifice pour les pécheurs, en disant qu'un grand nombre était condamné du fait qu'il n'y ait personne qui veuille se sacrifier et demander pour eux.

            Le 25 octobre 1925, après quatre années passées à l'Asilo de Vilar, Lucie quitta Porto pour aller comme postulante au couvent des sœurs Dorothée à Pontevedra, en Espagne, tout près de la frontière Portugaise. Elle aurait bien aimé entrer au carmel, mais sa supérieure lui avait conseillé de choisir un ordre moins sévère. Elle restera chez les sœurs Dorothée jusqu'au soir du Jeudi Saint de l'année 1948, date à laquelle elle pourra enfin entrer au carmel de Coimbra.

  • Le père Gonçalvés a été le confesseur principal de sœur Lucie. Il a beaucoup œuvré pour transmettre le message de Fatima.

 

            Samedi prochain, samedi 1er Avril, premier samedi du mois. N’oublions pas notre communion réparatrice et l’une des 5 intentions de réparation des outrages commis contre le Cœur Immaculé de Marie.

 

            « O ma Notre-Dame, des chapelets, j’en réciterai autant que vous en voudrez   » (François apprenant qu’il irait au ciel, mais qu’auparavant il devrait réciter beaucoup de chapelets)

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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6 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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