Dernière apparition Samedi 13 octobre 1917 : Le grand miracle
Notre-Dame: Pour l’empêcher, (La seconde guerre mondiale) je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix. (Seconde partie du secret, 13 juillet 1917)
Résumé : Pour la sixième fois, Notre-Dame demande la récitation quotidienne du chapelet. Elle termine sa mission à Fatima par ces paroles pleines de reproches : ‘’N'offensez pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car il est déjà trop offensé. Elle couronne cette série d’apparition par 3 tableaux successifs évoquant le Rosaire, puis le fameux miracle promis 3 mois plus tôt ‘’Pour que tous croient‘
Lucie : Que veut de moi Votre Grâce ?
Notre-Dame: Je veux te dire que l’on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l’on continue à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires reviendront bientôt chez eux.
Lucie : J'ai beaucoup de choses à vous demander : de guérir plusieurs malades, de convertir quelques pécheurs, etc.
Notre-Dame : Les uns, oui, les autres non. Il faut qu’ils se corrigent ! Qu’ils demandent pardon de leurs péchés. N'offensez pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car il est déjà trop offensé.
A l'issue de l'apparition, la sainte vierge ouvrit pour la quatrième fois les mains. « Et, en ouvrant, ses mains, elle les fit se réfléchir vers le soleil, et, pendant qu’Elle s'élevait, le reflet de sa propre lumière continuait à être projeté sur le soleil », rapporte sœur Lucie dans le quatrième mémoire. C’est alors que le soleil commença sa danse miraculeuse. (1)
Dans cette dernière apparition, la sainte vierge donne son nom, comme elle l'avait promis dans la première : elle est Notre-Dame du Rosaire. Et pour la sixième fois, Elle demande la récitation quotidienne du chapelet. Elle montrera aux enfants plusieurs tableaux successifs pour marquer leurs esprits sur la caractérisation de son titre : Notre-Dame du Rosaire. En effet, ils virent d’abord tous trois la Sainte Famille, disposée dans l’ordre suivant : à droite du soleil et plus brillant que lui, Notre-Dame du Rosaire en robe blanche, mais avec un manteau bleu ; et à gauche, habillés en rouge, saint Joseph avec l’Enfant Jésus bénissant le monde. - Ensuite Lucie vit, à droite du soleil, Notre-Seigneur adulte, bénissant amoureusement le monde, et, à gauche, Notre-Dame des 7 douleurs. Enfin, succédant à Notre-Dame des Sept-Douleurs, apparut Notre-Dame du Mont Carmel, avec le scapulaire en main.
L’ordre de ces 3 tableaux a été voulu par Notre-Dame pour graver plus profondément dans l’esprit des voyants puis des fidèles, le titre de Notre-Dame du Rosaire qu’Elle se donna à Fatima. Ces 3 tableaux successifs rappellent les 3 séries de mystères que l’on médite en récitant le rosaire : joyeux, douloureux et glorieux.
Le miracle du soleil ( J Castelbranco, ‘’ Le prodige inouï de Fatima’’ (1942), déjà cité )
" Tout à coup, les nuages se déchirent largement, laissant voir une grande surface du ciel bleu. Et dans ce vaste espace sans nuages, le soleil apparaît au zénith, mais avec un aspect étrange ! Aucun nuage ne le voile et cependant, au lieu d’être jaune et brillant, il est mat comme un globe de vieil argent, qu'on peut fixer et observer à volonté, sans être ébloui ! Tout le monde contemple avec stupeur cette sorte d’éclipse d'un nouveau genre.
Soudain le soleil tremble, s'agite, fait des mouvements brusques et finalement se met à tourner vertigineusement sur lui-même comme une roue de feu aux bords seuls brillants, lançant dans toutes les directions, comme un projecteur gigantesque, d'énormes faisceaux de lumière, tour à tour verts, rouges, bleus, violets, etc. ; et colorant de la façon la plus fantastique les nuages, les arbres, les rochers, le sol, les habits et les visages de cette foule immense qui s'étend à perte de vue ! Et pendant que la foule haletante contemple ce spectacle saisissant, les trois enfants voient apparaître à côté du soleil les différents tableaux vivants déjà décrits.
Au bout de quatre minutes environ, le soleil s’arrête. Un moment après, il reprend une deuxième fois son mouvement fantastique et sa danse féerique de lumière et de couleurs, tel le plus grandiose feu d’artifice qui se puisse rêver. De nouveau, au bout de quelques minutes, le soleil arrête sa danse prodigieuse comme pour laisser reposer les spectateurs.
Après une courte halte et pour la troisième fois, comme pour donner aux assistants le loisir de bien contrôler les faits, le soleil reprend, plus varié et plus coloré que jamais, son fantastique feu d'artifice, sans doute le plus grandiose et le plus pathétique que les hommes aient jamais pu contempler sur la terre.
Et pendant l’inoubliable douzaine de minutes que dure ce spectacle unique et saisissant, cette foule innombrable était là en suspens, immobile, extatique, presque sans respirer, contemplant ce drame poignant, qui fut aperçu distinctement à plus de 40 kilomètres à la ronde.
C'était « le grand miracle » promis qui se réalisait exactement au jour, à l’heure et à l’endroit désignés d'avance, et qui devait « obliger » les hommes à croire â la réalité des apparitions et à obéir au message que Notre-Dame du Rosaire leur apportait du ciel !
La chute terrifiante du soleil.
La vue de ce prodige inouï avait déjà bien disposé les cœurs et excité en eux les plus nobles sentiments religieux de foi vive en la puissance de Dieu, d'adoration sincère de sa Majesté infinie et de confiance absolue dans le céleste message de Fatima, si magnifiquement confirmé ! Mais tout cela n'était encore, pour ainsi dire, qu'une préparation au renouvellement total des âmes !
C'est la chute vertigineuse du soleil qui fut le point culminant du grand prodige, le plus pathétique et le plus divinement poignant, qui acheva de rapprocher complétement de Dieu toutes ces âmes, par un acte sincère de contrition et d’amour.
En effet, au milieu de sa danse « effarante » de feu et de couleur, telle une roue gigantesque qui à force de tourner se serait dévissée, voici que le soleil se détache du firmament et, tombant de côté et d’autre se précipite en zigzag sur la foule atterrée, irradiant une chaleur de plus en plus intense et donnant à tous les assistants, l’impression nette de la scène de la fin du monde prédite dans l’Evangile, ou le soleil et les astres se précipiteront en désordre sur la terre !
Alors, de cette foule épouvantée, s’échappe un cri formidable, une clameur immense, traduisant la terreur religieuse des âmes qui se préparent sérieusement à la mort, en confessant leur foi et en demandant à Dieu pardon pour leurs péchés. « Je crois en Dieu, le Père Tout-Puissant ! » s’écrient les uns - « Je vous salue, Marie ! », s’exclament d’autres. - « Mon Dieu, miséricorde ! », implore le grand nombre. Et d’un seul mouvement, tombant à genoux sur ce sol transformé en un bourbier de terre glaise, les spectateurs récitent, d’une voix entrecoupée de sanglots, le plus sincère acte de contrition jamais sorti de leur cœur !
Enfin, s'arrêtant tout à coup dans sa chute vertigineuse, le soleil remonte à sa place en zigzagant comme il en était descendu, et finit par reprendre peu après son éclat normal au milieu d'un ciel limpide !
Détail émouvant, cette scène apocalyptique, toute de majesté et de terreur puissante, finit par un cadeau délicat qui trahit la tendresse maternelle du Cœur de Marie envers ses enfants. Alors que tout le monde était trempé jusqu'aux os, chacun a la douce surprise à ce moment de se sentir à l'aise et de trouver ses habits absolument secs.
Il est dit dans la Sainte Ecriture que Moïse descendit du Sinaï, la figure illuminée et toute rayonnante encore des vestiges du contact divin. A Fatima, également, cette foule innombrable, qui venait d'assister à des merveilles dignes du Sinaï, s'écoula peu à peu, modeste, recueillie, toute rayonnante encore de contact divin, qui venait de renouveler les âmes dans un nouveau baptême de foi, de confiance, de contrition et d'amour, dont les impressions de feu resteront à tout jamais ineffaçables !...
Les 6 prochaines publications concerneront les événements qui se sont déroulés entre la dernière apparition de Notre-Dame à Fatima et la reconnaissance des apparitions par les autorités ecclésiastiques. Nous entrerons alors dans la période préparant directement la venue du pape à Fatima, avec deux publications sur la dévotion au Cœur Immaculée de Marie puis une neuvaine pour que le pape reconnaisse et approuve la communion réparatrice des premiers samedis. Nous prierons Notre-Dame des 7 douleurs, au Cœur Immaculé transpercé d’un glaive, comme annoncé par le vieillard Siméon lors de la présentation de l’Enfant Jésus au temple .
Prière pour cette dernière apparition. Le prodige inouï du soleil, promis par Notre-Dame depuis trois mois, se réalise, aux yeux de soixante-dix mille personnes. Miracle pour notre temps, la merveilleuse « danse du soleil » confond la science et l’incrédulité du monde sceptique. Ce miracle oblige tous les témoins à reconnaître la toute-puissance de Dieu et l'intercession maternelle de Marie qui nous a mis en garde et donné un dernier moyen pour nous sauver et convertir les pécheurs.
Cœur Immaculé, recevez l'hommage de notre gratitude. Par vos visites à Fatima, il y a cent ans, vous confortez notre foi, vous ranimez-notre espérance et vous transmettez au monde refroidi l'ardeur de la charité.
Merci ! 34 personnes ont prié
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6