"Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent" (Mt 4, 18-22)

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Chant final: "Viens, suis moi" par la Jeunesse Franciscaine de Bitche

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée,
il vit deux frères,
Simon, appelé Pierre,
et son frère André,
qui jetaient leurs filets dans la mer ;
car c’étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit :
« Venez à ma suite,
et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
De là, il avança et il vit deux autres frères,
Jacques, fils de Zébédée,
et son frère Jean,
qui étaient dans la barque avec leur père,
en train de réparer leurs filets.
Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père,
ils le suivirent.

Source : AELF

Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard

C’est au cœur de leurs vies, au milieu de leurs occupations, de leurs soucis, de leur travail, que Jésus rejoint ces hommes, ces pécheurs, pour les inviter à le suivre. En cette fête de l’apôtre saint André, laissons-nous saisir par l’appel du Seigneur. Quand on pense à cet appel, on pense généralement à la vocation sacerdotale ou religieuse. Mais le Seigneur nous appelle tous, et il nous appelle au cœur de nos vies. Il y a beaucoup de jeunes qui cherchent leur vocation, qui cherchent un sens à leur vie. L’Évangile d’aujourd’hui nous dit qu’il ne s’agit pas tant de suivre Jésus que de nous laisser rejoindre par lui. Au début d’une conversion, d’une vocation nouvelle, nous essayons de faire la volonté de Dieu et nous avons raison, nous essayons de suivre Jésus, et nous imaginons un chemin difficile, un chemin exigeant. Au début, nous arrivons à force d’efforts à suivre cette route que nous croyons être celle que Jésus a tracée pour nous. Puis immanquablement nous tombons, comme Pierre à l’heure du vendredi saint, alors qu’il avait promis à Jésus que jamais il ne l’abandonnerait, comme Jacques et Jean qui imaginent leur carrière, leur place dans la nouvelle société que Jésus allait inaugurer. Nous avions rêvé d’une vie parfaite, d’une vie sainte, mais la réalité nous rattrape, notre péché nous rattrape, notre orgueil et la fausse idée que nous nous faisons du salut. La réalité, c’est que ce n’est pas nous qui suivons Jésus. Comment le pourrions-nous ? La réalité, c’est que c’est Jésus qui vient à notre rencontre, qui nous rejoint dans les méandres de nos vies cabossées. Personne n’est trop loin pour Dieu, personne n’est trop pécheur pour qu’il ne soit rejoint par la miséricorde, personne n’est trop indigne. Vous vous croyez en dehors des clous ? N’ayez pas peur, et laissez-vous rejoindre par celui qui s’est incarné, par celui qui s’est fait le dernier, le pauvre, par celui qui s’est fait péché. C’est lui qui nous porte, c’est lui seul qui nous sauve, c’est lui qui nous sanctifie. La sanctification ne peut pas se confondre avec la perfection morale parce que la sanctification n’est pas un acte de l’homme, mais un acte de Dieu auquel l’homme répond librement par sa vie. Le Seigneur nous appelle tous à cette sainteté, à ce bonheur. Il nous suffit d’accueillir sa présence dans nos vies, et, comme les apôtres, de cheminer avec lui, tout simplement.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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