Cinquième apparition de Notre-Dame jeudi 13 septembre 1917
Notre-Dame : Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : "O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".(13 juillet)
Résumé. Notre Dame confirme la prochaine présence pour les enfants des 3 personnages déjà annoncés. Elle rappelle la récitation quotidienne du chapelet, la finalité du miracle promis. Elle récompense les enfants en leur disant l’utilité des sacrifices qu’ils font. Elle encourage la présence de processions avec des brancards (pour porter des statues)
Notre Dame : Continuez à réciter le chapelet pour obtenir la fin de la guerre. En octobre, viendront aussi Notre-seigneur, Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame du Carmel et saint Joseph avec l'Enfant Jésus pour bénir le monde. Dieu est content de vos sacrifices, mais Il ne veut pas que vous dormiez avec la corde. Portez-la seulement durant le jour.
Lucie : On m'a priée de vous demander beaucoup de choses : la guérison de plusieurs malades, d'un sourd muet.
Notre-Dame : Oui, j'en guérirai quelques-uns Les autres non.
Lucie : Le peuple voudrait bien avoir ici une chapelle
Notre-Dame : Avec la moitié de l’argent reçu jusqu'à ce jour que l'on fasse les brancards de procession et qu'on les porte à la Fête de Notre-Dame du Rosaire ; que l'autre moitié soit pour aider à la chapelle. (1) En octobre je ferai le miracle pour que tous croient.
Outre l’annonce pour la troisième fois du miracle du mois suivant, ainsi que l’annonce de la venue de Notre-Seigneur, Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame du mont Carmel et saint Joseph avec l’Enfant Jésus, ce dialogue ne contient qu’une seule demande, déjà faite lors des quatre apparitions précédentes : la récitation du chapelet.
Cette demande de brancard de procession reprend la demande de Notre Dame à Lourdes qui avait précisé ‘’ Que l’on vienne ici en procession’’. A chaque anniversaire des apparitions, la statue de Notre Dame à la Cova da Iria fait l’objet d’une vénération particulière au cours de la procession qui la conduit au milieu de la foule des pèlerins.
Apprécions la parole de consolation de Notre-Dame aux enfants : Dieu est content de vos sacrifices. Quelle belle confirmations que Dieu voit chacun de nos sacrifices et les utilise pour distribuer les grâces de conversion par l’intermédiaire de Notre-Dame et de son Cœur Immaculé. On peut dire que ce jour, Elle a symbolisé ces grâces en faisant pleuvoir, des fleurs sur la foule présente. Elle confirmait ainsi son rôle de Médiatrice ; les prières montent à Dieu par Elle et les grâces redescendent par son intermédiaire, comme le montre la médaille Miraculeuse avec les rayons issus de ses mains.
Profitons de cette courte apparition pour présenter un extrait du récit que J. Castelbranco (2) fit de cette journée du 13 septembre 1917.
Dès la veille, écrit un témoin, j’avais observé l’interminable défilé des gens qui venaient de loin et qui se dirigeaient à pied vers Fatima pour assister à l’apparition du lendemain. C’étaient de vraies foules ! J’étais profondément ému et plus d’une fois les larmes me sont montées aux yeux en voyant la piété, les prières et la foi ardente de tant de milliers de pèlerins qui récitaient le chapelet en marchant. Il n'y avait pas un chemin ni un sentier qui ne fût encombré de monde, et jamais encore de toute ma vie je n’avais assisté à une si grandiose et si poignante manifestation de foi.
_ - Le jeudi I 3 septembre, certains observateurs évaluèrent à environ 30.000 personnes la foule accourue à Fatima. Les parents des petits voyants étaient présents aussi. L'on s'approchait avec respect du lieu des apparitions et les hommes se découvraient. Presque tout le monde se mettait à genoux et priait avec ferveur.
Lucie, en arrivant, cria à la foule : « Il faut prier ! » - « Jamais je n’oublierai, écrit le même témoin, la violente impression que j'éprouvai en voyant tous ces milliers de pèlerins tombant à genoux à la voix d'une enfant de l0 ans, et, en pleurant, prier et implorer avec confiance la maternelle protection de la Reine du ciel. »
A midi, sans qu’il y eût un seul nuage au ciel, le brillant soleil de cette radieuse journée commença à perdre son éclat, au point qu'on voyait les étoiles au firmament ! L'atmosphère prit une couleur jaune d'or. La foule contemplait en silence ce prodige, qui depuis le mois de juin se répétait le 13 de chaque mois, au moment des apparitions.
Le clergé continuait toujours à rester prudemment à l'écart de ces manifestations. Mais devant l’enthousiasme croissant des foules, Mgr Jean Quaresma, vicaire général de Leiria, décida d’aller incognito ce jour-là, avec un prêtre son ami, voir ce qui se passa à Fatima. Habillés en clergymen, ils restèrent en haut de la colline, un peu à l'écart de la foule, observant les événements. Nous transcrivons le récit autorisé de Mr le Vicaire Général : « La foule prie toujours ... Tout à coup on entend des cris de surprise et de joie. Des milliers de bras se lèvent vers un point du ciel : « Tiens !... La voilà !... Elle arrive !... Là-bas !... Vous voyez ?... Ah ! je vois !...» au ciel pas un nuage ! Je lève les yeux et je me mets à scruter l’espace. Mon ami me dit avec une pointe de malice : « Voilà que vous aussi, vous vous mettez à regarder ! » - Et, à ma grande surprise, je vois clairement et distinctement un globe de lumière qui avance de l'Est vers l'Ouest, glissant lentement et majestueusement à travers l'espace. Mon ami regarde à son tour, et lui aussi a le bonheur de contempler la même apparition, saisissante et inattendue !... Tout à coup le globe avec sa lumière merveilleuse disparaît à mes yeux. Mais près de nous une fillette d’une dizaine d'années continue à crier toute joyeuse « Je la vois encore ! Je la vois encore !... Maintenant elle descend vers le bas » (vers le chêne-vert des apparitions). - Que penses-tu de ce globe ? Demandai-je à mon ami... Que c'est la Sainte Vierge, répond-il sans hésiter ! - C'était aussi ma conviction. Les enfants contemplèrent la Mère de Dieu en personne ; à nous il fut accordé la grâce de voir le véhicule qui la transportait ! »
L'on vit se former à ce moment une légère nuée blanche autour de l'arbre des apparitions. Et - prodige inouï ! - du ciel limpide et sans nuage, il se mit à pleuvoir sur les assistants comme des fleurs blanches qui, près du sol, s’évanouissaient sans tomber à terre. (Ils sortaient du soleil, et là-haut ils étaient grands. En se rapprochant de nous, ils devenaient petits puis s’évanouissaient. Les hommes tendaient leurs chapeaux pour les ramasser, mais lorsqu’ils voulaient ensuite les prendre, ils ne trouvaient plus rien). Pendant ce temps, près du Chêne-vert, on entendait Lucie causer à haute voix avec un être invisible. Des témoins assez rapprochés de l’arbre disent même avoir entendu le chuchotement des paroles de l’Apparition. (Ti Marto, père des cousins de Lucie a parlé de quelque chose comme le bruissement d’une abeille dans un verre)
(1) Ce dernier échange ne figure pas dans le 4ème mémoire
(2) ‘’Le prodige inouï de Fatima 1942’’, Nouvelle édition mise à jour, 200e Mille Propagande du Sacré-Cœur, Edition Ange Michel Lyon
Prochain samedi : l’Annonciation. Pensons à remercier Notre Dame de l’immense cadeau qu’Elle nous a fait en prononçant son Fiat. Essayons d’aller à la messe ce jour-là.
Prière pour cette apparition : Pour la cinquième fois, Notre-Dame demande avec insistance la récitation du chapelet. « Continuez à réciter le chapelet tous les jours pour obtenir la fin de la guerre ». Ainsi Elle rappelle à chacun de ses enfants que la paix est un don de Dieu et qu'il faut l'implorer de son Cœur Immaculé.
Cœur Immaculé de Marie, nous vous promettons de répondre de toutes nos forces à votre demande, en récitant notre chapelet tous les jours. Nous vous supplions d'accorder la paix à nos pays.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6