Prier, prier, prier, pour rester éveillé, et attendre la naissance du sauveur…

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

La sainte du jour : 

Sainte Catherine Labouré (+1876), vierge et fille de la charité, à qui Notre-Dame est apparue pour nous donner la grâce de la médaille miraculeuse, prie pour nous et notre monde.

Du livre de l'apocalypse selon Saint Jean :

Moi, Jean, l'ange me montra l'eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal, qui jaillit du trône de Dieu et de l'Agneau. Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne des fruits douze fois : chaque mois il produit son fruit ; et les feuilles de cet arbre sont un remède pour les nations. Toute malédiction aura disparu. Le trône de Dieu et de l'Agneau sera dans la ville, et les serviteurs de Dieu lui rendront un culte ; ils verront sa face, et son nom sera sur leur front. La nuit aura disparu, ils n'auront plus besoin de la lumière d'une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera ; ils régneront pour les siècles des siècles. Puis l'ange me dit : « Ces paroles sont dignes de foi et vraies : le Seigneur, le Dieu qui inspire les prophètes, a envoyé son ange pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir. Voici que je viens sans tarder. Heureux celui qui garde les paroles de ce livre de prophétie. » 

De l'Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc :

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s'alourdisse dans les beuveries, l'ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste comme un filet ; il s'abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l'homme. » (Lc 21, 34-36)

Méditation : 

En ce dernier jour de l'année liturgique, nous avons la chance de lire la fin de l'apocalypse.

Espérance suprême, celle de ton trône parmi nous, de la disparition de la nuit, de ta lumière éblouissante, et ceci pour toujours.

Ton règne est notre plénitude.

Mais demain, nous entrons dans le temps de l'avent, c'est-à-dire de l'attente.

Demain, nous nous mettrons spirituellement dans les pas des prophètes, de ceux qui annonçaient ta venue, et qui espéraient.

Demain, nous serons ces mages de l'orient, que l'éclat d'une étoile miraculeuse a poussé à se mettre en route, à la rencontre de l'enfant roi, nouvel Adam, Fils de Dieu.

Cette démarche, spirituelle, est essentielle. Nous le savons, tu es né une bonne fois pour toutes, tu es mort et ressuscité, mais ces temps liturgiques, qui procèdent de la mémoire, de la mystique et de la communion, nous permettent d'avancer vers toi, dans notre cœur, avec l'aide de ta parole, et des traditions immémoriales.

Tes mots prennent ainsi un sens : je dois me tenir sur mes gardes, je dois rester éveillé, je dois prier.

Me tenir sur mes gardes, car le prince de ce monde n'a de cesse que de me présenter de nombreuses tentations, et ma faiblesse est bien grande et encombrante : mon cœur peut s'alourdir, par maque de patience, par désespoir, et se perdre dans les addictions. Quelle image aurais-je, si c'est à ce moment là que tu viendras me trouver ?

Rester éveillé, car le sommeil qui me guette n'est pas celui, réparateur et nécessaire, de la nuit, mais l'endormissement de mon âme, l'affaiblissement de ma vie, la perte de saveur et de clarté. Je deviendrais alors comme un esprit insipide, invisible, insignifiant. Comment alors t'accueillir, si c'est à ce moment là que tu viendras me trouver ?

Prier.

Prier en tout temps.

Prier tout le temps.

La prière est cette conversation, cette relation privilégiée que nous avons avec toi. Elle n'est pas extravagante, mais simple et modeste. Pourtant, chaque Ave-Maria, chaque Pater est une arme puissante contre les dangers de la dérive. Te parler, toujours et en tout temps, toujours et en tout lieu, toujours et pour tout, dans la peine, la joie, la misère, la colère.

Tu arrives sans tarder. Si je prie, je me retrouverais face à un ami que je connais bien, un ami en face duquel je pourrais tenir debout.

La nuit grandit encore et encore, grignote le jour.

Notre monde s'assombrit.

Mais en restant dans la prière, cette attente prend tout son sens. Comme les bergers et les mages, au jour de ta naissance, au jour où le soleil recommence à monter dans le ciel, nous pourrons t'adorer dans la joie, adorer le Dieu fait homme, dans la simplicité d'un enfant né d'une Vierge, au milieu de la paille et des animaux.

Certains se posaient la question si nous pourrions fêter Noël, mais Seigneur, qui, qui des puissants et des orgueilleux, peut nous empêcher de t'adorer ?

Oui Seigneur, notre foi dépasse les simples formalités administratives de quelques lois périssables, oui, la nativité est le lieu de notre adoration inconditionnelle.

Oui Christ, nous viendrons te voir dans tes plus simples habits, car nous avons l'audace de mettre notre espérance dans un enfant.

Esprit-Saint, donne-nous, à nous les chrétiens, la force de ne pas fléchir face à ceux qui pourraient croire avoir contrôle sur le feu qui nous anime.

Sainte Marie, jeune femme enceinte qui est dans l'attente de l'enfantement, Notre-Dame de la médaille miraculeuse, prie pour nous et notre monde.

La proposition du jour : A l'aube d'entrer dans le temps de l'avent, confions nos prières en contemplant la médaille miraculeuse.

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous, répondez à cette proposition en commentaires, ou parlez d'autres choses ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !!

Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

Merci ! 18 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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