Rois mages - Jour 3

Image de la publication

Image France Bleu

En ce troisième jour, nous vous proposons de lire de petites prières publiées sur le site des écoles catholiques. Ces textes pourront vous aider à prier ou méditer pour vous, pour vos familles, pour ceux que vous croissez chaque jour et pour le monde. Débutons tout de même par l'Evangile de l'Epiphanie.

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l'orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, venez me l'annoncer pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l'étoile qu'ils avaient vue à l'orient les précédait, jusqu'à ce qu'elle vienne s'arrêter au-dessus de l'endroit où se trouvait l'enfant. Quand ils virent l'étoile, ils se réjouirent d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.


Textes à méditer : Epiphanie - https://sitecoles.enseignement-catholique.fr/?WebZoneID=590&ArticleID=2700

Comme les mages

Ils ont marché longtemps,
Ils ont marché dans la nuit,
Ils ont marché à l'étoile,
Et dans la crèche ils ont trouvé un enfant de lumière.
Oh, Seigneur de lumière,
Comme les mages, nous te cherchons chaque jour.
Pour te trouver, Seigneur,
Il suffit de suivre l'étoile de la bonté et de la paix.

Vois, Seigneur, comme les mages,
nous venons de chez nous pour chercher auprès de toi la paix et la joie.
Nous venons de partout pour t'entendre
nous dire des mots d'amour pour tout le monde.
Et toi, Jésus, tu nous reçois tous et tu nous dis :
« Me voici, je me donne à vous comme un cadeau pour vous tous !
Servez-vous ! Près de moi, vous trouverez le plus grand bonheur. »

Anonyme


Prière aux mages pour chercher avec eux

Votre cœur s'est mis en route vers Dieu
en même temps que vos pas
se dirigeaient vers Bethléem.
Vous cherchiez et Dieu guidait votre recherche
dès l'instant où vous l'avez entreprise.
Vous le cherchiez dont, lui, le Salut.
Vous le cherchiez au firmament du ciel,
mais aussi dans votre coeur ;
dans le silence
mais aussi dans les questions posées aux hommes.
Quand, arrivés près de l'Enfant,
vous vous agenouillez devant lui,
vous offrez l'or de votre amour,
l'encens de votre vénération,
la myrrhe de vos souffances
devant la Face du Dieu invisible (...).

Et toi, risque à ton tour le voyage vers Dieu !
Allons, en route !
Oublie le passé, il est mort !
La seule chose qui te reste, c'est l'avenir.
Regarde donc en avant :
la vie est là et ses possibilités entières,
Car on peut toujours trouver Dieu,
toujours le trouver davantage.
Un atome de réalité surnaturelle
a tellement plus de prix que nos rêves les plus grandioses :
Dieu est l'éternelle jeunesse et il n'y a point de place
pour la résignation dans son Royaume !

Méditation inspirée d'un texte de jésuite Karl Rahner (1904-1984)


Une invitation à espérer

Après que l'étoile eut guidé les rois mages jusqu'à la crèche, le concierge du ciel se demanda :
« Que faire de cette nouvelle étoile ? Où la placer ? »

Il sillonna le ciel, fit le tour des constellations et demanda aux myriades d'étoiles si elles ne pouvaient pas se serrer un peu, laisser un peu d'espace, faire une petite place à cette nouvelle venue...

« Il n'en est pas question, répondirent-elles, nous sommes installées dans cet ordre depuis toujours, il est impossible de changer notre ordonnance ! »
Du côté de la Voie Lactée, même réponse de la Grande Ourse : « Pas de place ! »

« Que faire ? », se demanda-t-il. « Cette étoile a un destin particulier, elle a guidé les mages jusqu'au Sauveur du monde. Elle a obéi à des lois particulières. Elle est très proche de la Terre... Elle est très proche de la Terre : mais oui, la voilà la solution ! Je vais la donner au monde. »

Alors, il alla dans son atelier, et là, il cassa l'étoile en mille morceaux, en mille éclats dont il remplit son tablier. Il sortit et, comme le semeur, à la volée, il lança les éclats d'étoile partout sur la Terre.

Mais ils n'allèrent pas n'importe où : certains se logèrent dans les chambres des hôpitaux et devinrent les veilleuses dont les malades ont tant besoin pour ne pas être angoissés la nuit. D'autres descendirent au fond des mines, là où les mineurs de fond ont besoin d'être guidés par une lampe frontale. D'autres encore se placèrent comme fanaux sur les barques, dans les phares sur la mer, pour éviter aux embarcations de s'échouer sur les rochers. Enfin, le plus grand nombre vint habiter le cœur des hommes.

Chacun de nous a reçu un éclat de l'étoile de Noël. À nous de le faire briller, de raviver sans cesse cet éclat de lumière dans notre cœur.

Conte paru dans la presse paroissiale du diocèse d'Annecy


Seigneur, si tu veux m'attendre

Seigneur, si tu veux m'attendre encore,
Je serai le quatrième mage,
Parti de nulle part...
Parti sans étoile aux cieux,
Pour un voyage au bout du temps...
Pour un voyage au bout de moi...

Quand les ténèbres brouillent toutes les pistes,
Quand ma boussole intérieure bat la chamade,
Quand ma route s'enroule sur elle-même,
Tu me montres, quelque part dans ma nuit,
L'étoile inconnue que tu fais lever pour moi !

Tu me dis que je n'ai pas perdu ma vie,
Ce temps que j'avais rêvé tout autre !
Tu me dis que tu m'attends encore,
Car la fête ne commencera pas sans moi.

Et je t'offrirai mon enfance,
Tapie sous les décombres de mon passé...
J'adorerai l'Enfant de Noël,
Comme on s'agenouille, émerveillé,
Devant le miracle fragile d'une parole enfin devenue vraie.

Maintenant, je te vois en l'Enfant de Noël,
T'agenouiller devant moi,
Pour que je devienne enfin ton enfant...

Anonyme (texte recueilli sur le site du lycée Saint Paul d'Angoulême)


Prière pour l'Epiphanie

De tous les temps, Seigneur, des hommes et des femmes
de toutes races et de tous pays
n'ont cessé de parcourir des routes semées d'embûches pour te chercher.

Et toi, Seigneur, sur leur chemin tu leur as fait cadeau d'un signe :
cette étoile lumineuse pour ceux qui savent regarder et avancer.

De tous temps, Seigneur, petits et grands
de toutes les sociétés n'ont cessé de se rassembler pour te prier
et pour découvrir ton visage.

Et toi, Seigneur, sur leur chemin tu leur as fait cadeau d'un signe :
cet enfant dans la crèche pour ceux qui savent trouver et reconnaître.

De tous temps, Seigneur, des hommes et des femmes,
croyants et incroyants, n'ont cessé de se rencontrer
pour semer l'unité à travers le monde.

Et toi, Seigneur, sur leur chemin tu leur as fait cadeau d'un signe :
cet Évangile, cette Bonne Nouvelle pour ceux qui veulent comprendre,
aimer et inventer une terre de bonheur.

Les enfants se mettent en chemin vers... Noël, Éd. du Signe, 1994.

Si le cœur vous en dit, nous vous proposons de nous envoyer des prières, des dessins, photos ou ce qui vous donne envie relatifs aux Rois Mages, et ceci avant le 20 janvier. Nous les enverrons à tous les priants de cette communauté. Ce sera un lien entre nous tous en ce début d'année.

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 86 personnes ont prié

5 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

Je m'inscris