Jour 8 : il est impossible que Dieu me déçoive

Le père Augustin Valensin a bien compris qu'obtenir le bonheur éternel n'est pas une question de mérite, mais que c'est un magnifique cadeau de Dieu qui nous aime et qui veut tout simplement partager Son bonheur avec nous pour l'éternité.

Voici ce qu'il confiait au moment de sa mort en 1953 :

Il est impossible que Dieu me déçoive : j'irai à Lui et je Lui dirai: je ne me prévaux de rien, sinon d'avoir cru en Votre bonté.                                                                                      C'est là en effet ma force, toute ma force, ma seule force. Si cela m'abandonnait, si cette confiance en l'Amour me désertait, tout serait fini, car je n'ai pas le sentiment de valoir, surnaturellement quoique ce soit : et s'il faut être digne du bonheur que de l'avoir, c'est à y renoncer.                                                                                                                                        Saint Jean a écrit :  "Celui qui craint n'est pas encore parfait dans l'amour" (1 Jean 4, 18)                       Je ne crains pas Dieu, mais c'est moins encore parce que je L'aime que parce que je me sais aimé de Lui. Et je n'éprouve pas le besoin de me demander pourquoi Mon Père m'aime ou ce qu'Il aime en moi. Je serai dans l'incapacité de répondre.                                                      Il m'aime parce qu'Il est l'Amour".

     Prions pour les agonisants

        Seigneur, accorde aux agonisants la grâce de croire qu'il est impossible que Tu les déçoives. Qu'ils puissent Te dire dans les derniers instants de leur vie: Je ne me prévaux de rien, sinon d'avoir cru en Ta bonté".

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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4 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Avec sainte Thérèse, prions pour la conversion des agonisants

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