Cinq conseils de Stanislas Péronnet pour une vie de famille sous le regard de Dieu

Par Stanislas Péronnet. Époux et père de quatre enfants, il organise la marche de Saint-Joseph ce samedi 18 mars à Paris. En plaçant son mariage et sa paternité sous le regard de Dieu, il a découvert le sens de la prière et de l'abandon de sa vie dans les mains du Père.

 

1. Bénissez-vous
Nous sommes tous prêtres, prophètes et rois par le baptême et pouvons ainsi nous bénir les uns et les autres. Tous les matins, je fais un signe de croix sur le front de Bénédicte et sur celui de mes enfants lorsque je les réveille. Je les remets ainsi sous la protection de Dieu.

2. Aimez votre conjoint
Pour bien aimer ses enfants, veillez d'abord à aimer votre conjoint. Le premier enfant du couple est le couple : prenez-en soin et restez sous le regard de Dieu tous les deux, afin que cet amour se déploie pleinement. Veillez aussi à ce que cette flamme de foi brûle entre vous, en prenant des moments pour Dieu et au nom de Dieu, par des retraites, des temps de formation, des engagements vécus ensemble.

3. Priez en couple...
Nous avons eu la chance, Bénédicte et moi, d'avoir toujours prié ensemble, à voix haute et de manière très simple, afin d'accueillir la présence de Dieu au sein de notre couple. À petite échelle, le mariage humain est à l'image du mariage du Christ avec l'Église. Nous avons aussi instauré la prière du matin tous les deux, avant même de nous lever. La lecture des heures, des textes du jour et un temps de prières personnelles nous prend 20 minutes.

4. ... en famille
Ayant perdu l'habitude de prier en famille le soir, nous avons gardé le bénédicité à midi et le soir. Autant d'occasions de remercier le Seigneur et de prier avec ceux qui sont autour de nous. Également de prendre conscience de ce qui nous est donné et que nous allons déguster.

5. ... et devant vos enfants
Les parents peuvent être des témoins de Dieu en montrant aux jeunes combien leur foi est importante pour eux. Si l'enfant décroche de la religion, plutôt que de le forcer à aller à la messe, témoignez-lui de ce que vous y vivez. L'essentiel est de maintenir un dialogue, un partage en profondeur. S'il est en totale rébellion, confiez-le dans la prière et privilégiez la joie en Christ plutôt que l'obligation.

Je prends un instant pour méditer ces conseils et je prie pour m'en inspirer dans ma vie.

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© Guillaume Poli / Ciric pour La Vie