Que je ne cherche pas à connaître ce qui est caché, mais que je vive cette vie !

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Présentation de la Vierge Marie au temple de Jérusalem.

De l'Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc :

En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu'il n'y a pas de résurrection – s'approchèrent de Jésus et l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d'enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d'entre eux sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob. Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit. (Lc 20, 27-40)

Méditation : 

Quelle perfidie, Seigneur, que cette question piège qu'on te pose, pour te mettre à l'épreuve, cette histoire invraisemblable qui met en exergue une vieille loi, celle de la veuve qui doit épouser le frère de son défunt, et ici à sept reprises !

Mais en réalité, cette question se dévoie d'elle-même.

De par sa naïveté, sa simplicité, sa duplicité et son incohérence.

Elle trahit une manie bien humaine, celle d'observer les choses avec le regard très limité du mortel.

C'est vrai, moi qui suis marié, père de famille, que sais-je des mystères de ton Royaume céleste ?

Il ne m'a pas été donné de connaître l'univers invisible, et ceci selon ta volonté.

En quoi puis-je donc émettre la moindre hypothèse sur ce que je serai une fois mort ?

Mais toi, Jésus, Fils de Dieu, Dieu incarné, tu es venu révéler ce qui devait l'être.

Ta réponse est claire.

Il n'est pas possible de comparer ce monde à l'autre.

Comment pourrait-on comprendre l'éternité dans notre finitude ? Comment pourrait cerner l'immortalité avec notre peur obsessionnelle de la mort ?

Combien d'actes ne fait-on ici-bas en réponse à cette angoisse profonde ? Combien de fois ne souhaite-t-on conjurer la mort ?

La mort.

Notre meilleure ennemie, en ce sens que la mort n'est qu'une facette de la vie, un processus de notre existence d'humain et de créature, un passage naturel, nécessaire même.

Mais nous crevons de notre peur, et c'est bien la mort du corps que nous redoutons, plutôt que celle de l'âme.

Cette dernière est le vrai drame. Toi, Seigneur, tu es venu, tu es mort sur la croix, et tu es ressuscité au troisième jour. Par cette acte, tu affirmes ta Royauté de ce monde incommensurable qu'est celui des enfants de Dieu, des enfants de la résurrection, du Dieu des vivants.

Ainsi continue-t-on de vivre, comme des anges, qui n'ont plus besoin d'aucun contrat, d'aucune obligation, d'aucune loi de ce monde, mais qui vivent dans la béatitude éternelle et le bonheur sans fin, car tournés vers toi dans une adoration extatique.

Alors, plutôt que de spéculer sur ce que je ne connais pas, que j'essaie de réussir ce que tu me donnes de vivre ici, et maintenant, en portant ma croix, et dans l'espérance profonde de la vie éternelle !

Seigneur, préserve-moi des questions qui n'ont aucun sens, mais permets moi de vivre dans une joie simple.

Ô Christ, roi de l'univers, que seules tes paroles viennent me libérer des croyances mortifères.

Tu es le Dieu des vivants, Esprit-Saint, toi qui viens insuffler dans nos narines le mouvement de l'âme.

Sainte Marie, préservée du péché dès ta naissance, présentée et consacrée au temple de Jérusalem par tes parents Anne et Joachim à tes trois ans, prie pour nous et notre monde.

La question du jour : Quelle prière je confie, aujourd'hui, à la petite Marie, auxiliatrice, consacrée au temple, et vierge de tout péché ?

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous, répondez à cette question en commentaires ou parlez d'autres choses, ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !!

Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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