"Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui ..." (Lc 18, 1-8)

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Chant final: "Je crie vers toi, sauve moi" par la communauté de l'Emmanuel

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples une parabole
sur la nécessité pour eux
de toujours prier sans se décourager :
« Il y avait dans une ville
un juge qui ne craignait pas Dieu
et ne respectait pas les hommes.
Dans cette même ville,
il y avait une veuve qui venait lui demander :
“Rends-moi justice contre mon adversaire.”
Longtemps il refusa ;
puis il se dit :
“Même si je ne crains pas Dieu
et ne respecte personne,
comme cette veuve commence à m’ennuyer,
je vais lui rendre justice
pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.” »
Le Seigneur ajouta :
« Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice !
Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus,
qui crient vers lui jour et nuit ?
Les fait-il attendre ?
Je vous le déclare :
bien vite, il leur fera justice.
Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra,
trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Source : AELF

Méditation Pasteur Corinne Charriau

Luc, le rédacteur de cet évangile, commence par expliquer pourquoi Jésus raconte cette parabole à ses disciples. Il veut leur faire prendre conscience de la nécessité de prier et de ne pas céder au découragement.

La prière dont il s’agit ici ne relève pas de la quiétude, de la tranquillité, du repos. Il s’agit plutôt d’un combat à l’image de cette femme, veuve, qui ne se décourage pas et ne lâche pas prise. Elle revient à la charge auprès de ce juge pour que justice lui soit faite. Ce juge est présenté comme ne craignant pas Dieu et ne respectant personne.

En face de ce juge de la ville, il y a donc cette veuve. Les veuves sont bien souvent présentées dans la bible dans l’indigence, en bas de l’échelle sociale. Cependant, la figure de la veuve peut aussi renvoyer à Israël dans la symbolique de la bible, comme chez Esaïe par exemple, lorsque Dieu fait alliance de paix avec son peuple : « Et tu ne te souviendras plus, du déshonneur de ton veuvage. »

La communauté chrétienne naissante peut se reconnaître dans l’image de cette veuve, une femme fragilisée par son statut dans la société, comme eux qui sont bien souvent méprisés, et renvoyés aux marges.

Ils sont dans l’attente du dévoilement de la fin dernière. Ils sont dans l’attente imminente du retour du Fils de l’homme dont parle le chapitre précédant justement de Luc. Leur espérance est en Dieu qui rétablira la justice pour son peuple. Jésus leur explique que cela se réalisera en un instant pour eux, vite ! Mais voilà, il leur explique aussi que Dieu les fait attendre ! C’est là que se loge la prière et le courage !

La vie de foi s’inscrit dans la durée. Jésus les encourage, à l’image de cette veuve, à ne pas baisser les bras. C’est dans cette dynamique de foi qu’il les attend et qu’il nous attend. Pour vivre cette attente dans la confiance, et assumer le réel de nos existences, prions sans relâche ! La prière participe de cette relation à Dieu qui nous fait vivre.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

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7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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