Lundi de la 1re semaine de l'Avent
Parole de Dieu (Mt 8, 5-7)
Comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s'approcha de lui et le supplia : "Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement.'' Jésus lui dit : ‘‘Je vais aller moi-même le guérir."
Méditation
Tendresse n'est pas mollesse ! Le cœur sensible est au contraire ferme, résolu et se laisse déplacer. Le centurion n'a pas demandé explicitement la guérison de son serviteur. Il s'est contenté de laisser jaillir un appel de détresse. Sans demander des précisions, ni prendre rendez-vous sous prétexte d'une vie publique déjà bien remplie de prédications, de guérisons et d'exorcismes, la tendresse du Christ répond immédiatement et au-delà de la demande initiale : je vais aller le guérir.
Jésus est l'homme dévoué par excellence ; son désir insatiable d'entrer en relation et son enthousiasme à faire la volonté du Père nous apprennent que la tendresse s'épanouit dans une charité active.
Une petite piste pour grandir en amour
Aujourd'hui, aidé par mon Sauveur, j'aurai souci des personnes que je rencontrerai, cherchant à avoir pour elles un amour plein d'attention et d'affection. Cette tendresse implique une finesse de cœur pour vraiment regarder mon prochain et désirer entrer en communion avec lui : c'est alors que la compassion va surgir et s'épanouir pleinement.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6