Prions ensemble en ce jour où tout peut encore changer !
Aujourd'hui est un grand jour ! Le Conseil d'Etat examine notre demande pour conserver la messe pendant le confinement.
Prions pour que l'Esprit Saint éclaire les magistrats, nous permettant ainsi de recevoir les sacrements pendant les prochaines semaines.
Méditons ensemble : Saint Jean 6, 52-59
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit, dans son enseignement à la synagogue de Capharnaüm.
En ce jour où va être décidée la poursuite ou non des messes, soyons bien conscients de l'importance de l'Eucharistie dans nos vies.
« Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme… vous n'aurez pas la vie en vous. » Au commencement de cette méditation, demandons à Jésus d'approfondir notre foi. Ceux qui écoutent Jésus ici réagissent de manière négative : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus n'essaye pas de calmer les esprits. Au lieu de les rassurer en disant « Allez, je ne parle pas de cannibalisme…j'institue un sacrement », il leur montre la nécessité de faire confiance quand il est difficile de comprendre. « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme…vous n'aurez pas la vie en vous. » Si nous voulons avoir la vie divine, nous devons communier. C'est le message de Jésus. Il souligne l'importance de la foi et de la confiance.
« Celui qui mange ma chair…demeure en moi, et moi je demeure en lui. » Demeurer dans le Christ : quelle joie incomparable ! L'Eucharistie nous offre une relation intime, personnelle avec le Christ. Le monde n'offre rien de comparable. Quand nous sommes en présence de Jésus, nous devons enlever notre masque et lui donner tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes. Nous ne devons pas avoir peur devant un si grand ami. La foi et la confiance, essentielles à toute relation, le sont tout autant avec Jésus-Hostie.
« Celui qui me mangera vivra par moi. » On ne dira jamais assez combien l'Eucharistie est fondamentale à notre vie spirituelle. L'alimentation est vitale à l'organisme humain. Sans nourriture, nous avons faim et nous nous sentons épuisés. Si nous omettons de communier, bientôt notre vie spirituelle s'en ressentira. Notre énergie spirituelle diminue, nous retombons dans l'erreur, nous nous sentons perdus, confus. En revanche, l'âme qui se nourrit de l'Eucharistie se remplit de la vie et de la puissance du Christ. Elle est capable d'affronter les joies et les croix de la vie quotidienne.
Prière pour les recours qui ont été déposés
Seigneur Jésus,
Toi qui, il y a 2000 ans, t'es offert sur le bois de la Croix pour nous sauver.
Toi qui as invité tes apôtres et tout ton peuple à célébrer le jour de ta résurrection chaque dimanche lors de la messe et d'une journée qui t'es consacrée.
Daigne, en ce jour où de nombreux recours pour permettre la libre célébration de la messe, guider et éclairer les juges et magistrats qui examinent ces recours.
Donne-leur de prendre la mesure de l'importance de la messe pour ton peuple, afin que nous puissions continuer, chaque dimanche, de te prier.
Donne-nous enfin, par la prière que nous t'adressons, de te recevoir en chacun de nos cœurs.
Merci ! 13 personnes ont prié
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6