"Celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui ..." (Lc 14, 25-33)
Chant final: "Suivre" de Luc Dumont
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
de grandes foules faisaient route avec Jésus ;
il se retourna et leur dit :
« Si quelqu’un vient à moi
sans me préférer à son père, sa mère, sa femme,
ses enfants, ses frères et sœurs,
et même à sa propre vie,
il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix
pour marcher à ma suite
ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d’entre vous
qui, voulant bâtir une tour,
ne commence par s’asseoir
pour calculer la dépense
et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
Car, si jamais il pose les fondations
et n’est pas capable d’achever,
tous ceux qui le verront vont se moquer de lui :
“Voilà un homme qui a commencé à bâtir
et n’a pas été capable d’achever !”
Et quel est le roi
qui, partant en guerre contre un autre roi,
ne commence par s’asseoir
pour voir s’il peut, avec dix mille hommes,
affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?
S’il ne le peut pas,
il envoie, pendant que l’autre est encore loin,
une délégation pour demander les conditions de paix.
Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas
à tout ce qui lui appartient
ne peut pas être mon disciple. »
Source : AELF
Méditation Père François Lestang
« Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? ». J’ai un projet important que je veux mener à bien ; il est de bon sens qu’avant de me lancer, je doive y réfléchir sérieusement, chiffres en mains. Quand il s’agit de ma vie spirituelle, de ma manière de suivre Jésus, quand est-ce que je m’assois pour voir si j’ai de quoi vivre mon appel ? Selon nos rythmes de vie, cela peut être tôt le matin ou tard le soir ; c’est peut-être aussi juste après avoir participé à un moment de prière commune, dans le silence d’un oratoire ou d’une église.
Et si je n’ai pas de quoi vivre mon appel, que faire ? Est-ce que j’ai fixé la barre trop haut, et que je n’aurai pas les forces, parce que c’était mon désir propre plus que ce que Dieu me demandait effectivement.
Mais si je suis certain que c’est l’appel de Dieu, et que je mesure que je n’en ai pas la force, il est temps de demander à Dieu lui-même de pourvoir. Cela suppose bien sûr de me reconnaître pauvre devant lui, et de compter sur son secours, plus que sur mes propres forces.
Or mon argent, mes biens, pourraient me donner l’impression que j’ai de quoi, par moi-même, m’en sortir ; pourtant ils sont passagers. Comme le dit saint Paul : « qu’as-tu que tu n’aies reçu ? ». C’est pour cela que Jésus dit à ceux qui veulent le suivre qu’il s’agit de renoncer à tous leurs biens, pour reconnaître pleinement leur pauvreté, et oser bâtir à partir de ce que le Père donne, jour après jour.
Ensemble, nous pouvons ainsi prier pour le pain de ce jour.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6