"Si l'un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puit, ..." (Lc 14, 1-6)
Chant final: "Seigneur, tu gardes mon âme" par la communauté de Taizé
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens
pour y prendre son repas,
et ces derniers l’observaient.
Or voici qu’il y avait devant lui
un homme atteint d’hydropisie.
Prenant la parole,
Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens
pour leur demander :
« Est-il permis, oui ou non,
de faire une guérison le jour du sabbat ? »
Ils gardèrent le silence.
Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller.
Puis il leur dit :
« Si l’un de vous a un fils ou un bœuf
qui tombe dans un puits,
ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer,
même le jour du sabbat ? »
Et ils furent incapables de trouver une réponse.
Source : AELF
Méditation du Père Emmanuel Payen
Le pharisien est un vrai croyant et un vrai pratiquant. Il connaît sa Bible. Il obéit avec
soin à tous les commandements. Il est irréprochable et il le sait.
Cet homme s’estime parfait et ouvert puisqu’il accueille Jésus chez lui pour y prendre son repas, un jour de Sabbat.
Jésus arrive dans la maison du pharisien. Il y a beaucoup de monde… et dans un coin de la salle à manger, un grand malade, sans doute venu pour être guéri.
Alors Jésus interroge :
« Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le Jour du Sabbat ? »
Personne ne répond car tous savent que le Jour du Sabbat on n’a pas le droit de travailler.
Et Jésus guérit le grand malade et le renvoya chez lui.
Ainsi Jésus montre qu’il est meilleur de donner la vie à quelqu’un, de le guérir et le sauver, qu’obéir à des prescriptions qui suppriment le discernement véritable. La vie est plus précieuse que l’observance de la loi.
Le bon sens prime sur le formalisme. Jésus nous invite à rejeter toute conception formaliste de la religion. Il vaut mieux aimer et servir qu’obéir pour avoir la conscience tranquille.
Seigneur Jésus, tu as su mettre dans l’embarras les savants scrupuleux obéissants de la loi, plus soucieux d’observances que de charité.
Accorde-nous une intelligence du cœur et un amour éclairé, pour qu’en toutes choses nous cherchions à faire ta volonté et à faire du bien autour de nous comme tu l’as fait
toi-même, amis des hommes à jamais .
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6