Jour 8 - Jean-Paul II, témoin de la souffrance
Vidéo
Voici une prière d'abandon à la Miséricorde pour les personnes âgées de saint Jean Paul II que nous pouvons réciter alors que le Covid-19 continue à se propager dans le monde.
« Seigneur, Tu m'as fait le don inestimable de la vie, et depuis ma naissance, Tu n'as cessé de me combler de Tes grâces et de Ton amour infini. Au cours de toutes ces années se sont entremêlés de grandes joies, des épreuves, des succès, des échecs, des revers de santé, des deuils, comme cela arrive à tout le monde. Avec Ta grâce et Ton secours, j'ai pu triompher de ces obstacles et avancer vers Toi. Aujourd'hui, je me sens riche de mon expérience et de la grande consolation d'avoir été l'objet de ton Amour. Mon âme Te chante sa reconnaissance. Aujourd'hui même, tandis que je jouis encore de la possession de mes facultés, je T'offre à l'avance mon acceptation à Ta sainte Volonté, et dès maintenant je veux que si l'une ou l'autre maladie m'arrivait, elle puisse servir à Ta gloire et au salut des âmes. Amen »
En avril 2004, le vieux Pape, très souffrant, avait choisi Lourdes pour y effectuer son dernier voyage hors d'Italie, dédiant à tous les malades son ultime pèlerinage dans la cité mariale. La formidable énergie qu'il lui avait fallu alors déployer contre l'épuisement et la paralysie, avait été un témoignage plus éloquent encore que ses prières et ses discours, auxquels ne manquaient pourtant ni la force, ni la gravité. A plusieurs reprises, il a explicitement demandé que l'on accueille ses propres épreuves comme un passage obligé de la Bonne Nouvelle : « Le Pape doit souffrir, confiait-il lors de l'une de ses précédentes hospitalisations, pour que chaque famille et le monde entier voient que c'est un Évangile supérieur, dirais-je : l'Évangile de la souffrance, avec lequel il faut préparer l'avenir » (29 mai 1984). Car c'est le « mystère de la Croix qui donne pleinement son sens à l'existence humaine », écrivait-il encore dans son ultime message de Carême (2005). En acceptant d'entrer avec le Maître dans la suprême impuissance du Golgotha, Jean Paul II avait servi l'Église jusqu'au bout, en l'unissant à l'unique Passion rédemptrice. Sa magnifique lettre apostolique sur la souffrance Salvifici Doloris peut nous aider à accueillir la souffrance comme une plongée dans l'enfance spirituelle, une purification de notre égo pour nous dépasser nous-même et surtout, une participation à la rédemption de Jésus : « Ce qui manque aux détresses du Christ, je l'achève dans ma chair en faveur de son corps qui est l'Église. » (Colossiens 1, 24)
Petit pas concret
Cette année, en raison de la crise sanitaire et des milliers de personnes qui y perdent la vie, nous vivons une Pâques sans précédent. La dernière Pâques de Jean-Paul II a également été marquée par la maladie, par l'isolement. Pourtant, nous en avons tous un souvenir indélébile. Quelle leçon pouvons-nous tirer de cette dernière Pâques du pape Wojtyla en regardant ce qui se passe aujourd'hui ? Jean-Paul II, toi, tu peux nous aider à faire de nos épreuves des offertoires !
Merci ! 809 personnes ont prié
12 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6