Nouveaux saints pour que nous soyons saints - Jour 2

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Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir la bienheureuse Maria Domenica Mantovani, cofondatrice et première supérieure générale de l'institut des Petites Soeurs de la Sacré Famille, née le 12 novembre 1862 et décédée le 2 février 1934 à Castelletto di Brenzone.


« Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint.» (Lv 19,2b)


MARIA DOMENICA MANTOVANI – Site Nominis

Cofondatrice de la congrégation des Petites Sœurs de la Sainte-Famille avec le Bienheureux Joseph Nascimbeni. Elle en fut la première supérieure générale. Elle a été béatifiée le 27 avril 2003.

«  La bienheureuse Maria Domenica Mantovani, cofondatrice et première supérieure générale de l'institut des Petites Soeurs de la Sacré Famille, née le 12 novembre 1862 et décédée le 2 février 1934 à Castelletto di Brenzone, s'est vu attribuer un miracle et sera donc canonisée. »

Née en 1862 et décédée en 1934 à Vérone en Vénétie, elle sut vivre des conseils évangéliques et notamment d'humilité.  « A l'école de la Sainte-Famille de Nazareth, Maria Domenica Mantovani, en suivant le fondateur, le bienheureux Giuseppe Nascimbeni, voulut faire de sa personne un don total à Dieu pour le bien de ses frères. Apprenez d'elle, très chers amis, à répondre promptement à la voix de Dieu, qui appelle chaque baptisé à tendre vers la sainteté dans les circonstances ordinaires de la vie de tous les jours. »


BIOGRAPHIE – Site de la Congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Famille – 2020 - http://www.pssf.it/wp-content/uploads/2020/03/PROFIL-BIOGRAPHIQUE-Madre-Maria-francese-2020.pdf

La Bienheureuse Maria Domenica Mantovani, première née de quatre frères, naquit à Castelletto di Brenzone (VR) le 12 novembre 1862, fille de Giovanni Battista Mantovani et Prudenza Zamperini. Elle reçut le Baptême le jour suivant, le 13 novembre, la Confirmation le 12 octobre 1870 et la Première Communion le 4 novembre 1874. Elle fréquenta avec louable profit l'école primaire mais, à cause de la pauvreté de sa famille, elle ne put pas poursuivre les études. Ses remarquables dons d'intelligence, de volonté et un fort sens pratique compensèrent la faible culture scolaire. 

Dès son enfance elle se révéla très incline à la prière et à tout ce qui se rapportait à Dieu. A l'origine d'une si profonde sensibilité religieuse et chrétienne et d'une si grande richesse de grâce, destinée à se développer et à répandre une très vive lumière, il y avait le témoignage des parents et des membres de la famille, personnes simples, vouées au travail, honnêtes et riches en foi. Source privilégiée, à laquelle la Bienheureuse puisa largement sa formation chrétienne, fut le catéchisme qui, uni aux enseignements de sa famille, contribua à jeter les bases solides sur lesquelles, au cours des ans, elle a construit sa personnalité humaine et chrétienne. Milieu familial, école, église furent le gymnase où elle a forgé son caractère dès l'enfance et qui contribuèrent à donner une claire direction à toute sa vie. Jusqu'à l'âge de 30 ans, elle passa sa jeunesse en famille, où elle grandit en bonne santé physique et spirituelle, en se distinguant toujours par la bonté, la docilité, la transparence de vie et la piété exemplaire. 

Jeune fille, elle était devenue apôtre de ses amies qu'elle formait à la vertu à l'aide d'édifiantes lectures et surtout par le témoignage de sa vie. La Bienheureuse avait quinze ans quand le Bienheureux Giuseppe Nascimbeni arriva à Castelletto, d'abord comme maître d'école et coopérateur (1877 – 1885) et, ensuite, comme curé de la Paroisse (1885 – 1922). Dès lors, il devint son guide spirituel clair et fort, et elle sa première, généreuse collaboratrice dans les plusieurs activités de la Paroisse ; Maria Domenica était l'âme de la jeunesse de tout le petit village où elle était aimée, écoutée et appréciée par tous les habitants. Elle se dédiait avec passion à l'enseignement du catéchisme aux enfants et se prodiguait avec évangélique charité à visiter et aider les pauvres et les malades. 

Associée à la Pieuse Union des Filles de Marie, elle fut toujours fidèle à observer toutes les normes du Règlement, devenant reflet et modèle pour les jeunes filles sur lesquelles elle avait un fort ascendant et auxquelles elle était capable de donner fructueuses leçons de vie. Elle était aussi zélée dans la direction de la Pieuse Union de Mères Chrétiennes, avec la préoccupation de préparer la femme à la vie de famille et à son premier devoir, l'éducation des enfants.

 Fortement animée par l'amour à la Mère de Dieu et toujours confiante en son aide, le jour 8 décembre 1886 Maria Domenica fit vœu de virginité perpétuelle dans les mains de son directeur et pasteur Giuseppe Nascimbeni. L'indéfectible confiance en la Vierge Immaculée fut le soufflé de son âme, la communion intime avec Jésus Christ et la contemplation de la Sainte Famille le soutien de sa vie. 

Désireuse de se consacrer au Seigneur, elle connut le Projet de Dieu sur sa vie grâce au Bienheureux Giuseppe Nascimbeni qui l'a voulu sa collaboratrice à la fondation de la Congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Famille (6 novembre 1892); elle en fut ainsi la cofondatrice et la première Mère Générale. Dans les activités de la paroisse, dans la direction des Filles de Marie et des Mères Chrétiennes ainsi que dans la gouvernance de la Congrégation, Mère Maria Domenica Mantovani se révéla une aide extraordinaire au Fondateur, auquel elle resta toujours très dévouée, interprète et exécutrice fidèle de ses projets et désirs. Elle donna aussi un apport substantiel à la rédaction des Constitutions de la Congrégation, inspirées à la Règle du Troisième Ordre Régulier de St. Francesco et à la formation des religieuses. Sa collaboration, unie au témoignage d'une vie exemplaire, contribua d'une manière décisive au développement et à l'expansion de la Congrégation. Son œuvre servit à compléter celle du Fondateur, en imprimant dans la spiritualité de la Famille Religieuse les caractéristiques distinctives qui ont marqué la vie et l'œuvre dans l'Eglise et dans le monde. Dans le but de forger les premières religieuses selon le charisme reçu du Saint Esprit, l'action du Fondateur s'harmonisait avec celle de la Cofondatrice et vice-versa. Celle du Bienheureux était forte, intense, énergique ; celle de la Mère Maria Domenica était discrète, douce et délicate, bien que déterminée et sans faiblesses. L'action de la Mère était confirmée par des exemples éloquents et patientes attentes. Dans les écrits de la Bienheureuse se révèlent claires ses qualités de mère affectueuse et bonne, d'éducatrice sage et éclairée, zélée et exigeante en vue du vrai bien. 

A la mort du Fondateur elle, riche en vertus, sagesse et prudence, continua à conduire la Congrégation avec courage, inébranlable confiance en Dieu, profond sens de responsabilités, animée par le désir de transmettre aux filles les enseignements du Fondateur afin que l'esprit authentique des origines fût préservé et vécu entièrement. Avant de mourir elle eut la consolation d'obtenir l'approbation définitive de la Congrégation et, ad septennium, des Constitutions (1932), et de voir l'oeuvre poursuivie par environ 1.200 religieuses présentes en 150 filiales, en Italie et en d'autres Pays, engagées dans de multiples activités apostoliques et caritatives. Mère Maria Domenica avança sur le chemin de la sainteté jusqu'à la fin de ses jours, en pratiquant toutes les vertus, spécialement l'humilité. La Vierge, femme de la dernière heure, à laquelle Maria Domenica s'adressait avec une très grande confiance dans une quotidienne et incessante prière avec la répétions nunc et in hora mortis nostrae, se montra gardienne de sa dernière heure ; le jour de la “Rencontre”, le 2 février 1934, la Vierge Marie l'a présentée au Père comme une oblation bien acceptée, un sacrifice d'agréable parfum. Elle fut béatifiée par St. Jean Paul II le 27 avril 2003.


QUELQUES ECRITS - Site de la Congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Famille – 2020 - http://www.pssf.it/

« Ne soyez pas désolé pour cette œuvre de bienfaisance fleurie.... "Caritas Christi urget nos", cette devise sainte et sacrée... de notre maison soit une incitation à faire ce que notre Père désire, qui veut que nous participions à la grâce à ces saintes œuvres de charité toutes ses Petites Sœurs de la Sainte Famille. »  (C 20-3-1918)

« La Petite Soeur de la Sainte Famille, si elle veut atteindre le but de sa vocation, doit au plus haut degré la vertu de l'humilité. Devant Dieu, il doit se faire petit, petit, avoir Si elle veut atteindre la perfection, elle doit aimer l'humiliation et l'humiliation... » (C 15-06-1918)

« Chers amis, nous sommes bien installés, toujours prêts à faire la volonté de Dieu, vivant dans l'humilité, l'obéissance et la charité. La vie est un vol, un éclair qui passe ; le temps que le Seigneur nous donne, utilisons-la pour faire beaucoup de bonnes œuvres, gagner des âmes pour Jésus... efforçons-nous de devenir chaque jour plus humble, non pas en théorie, mais en pratique, et ainsi nous ne craignons ni la mort ni le jugement, et un jour nous passerons de cette vie à l'autre comme dans une extase d'amour, assistés, introduits par Jésus, Marie et Joseph dans les tabernacles éternels, en compagnie de notre Père et de nos chères sœurs mortes. »  (C 13-4 1929)

« La Providence n'abandonne jamais ceux qui se confient entièrement à elle. » (C 21-12-1922)

« Le temps que le Seigneur nous donne nous permet de faire beaucoup de bonnes actions et de gagner des âmes pour Jésus.  La mariée doit protéger les intérêts du marié ; eh bien, travaillons, faisons de nous des missionnaires dans les pays où l'obéissance nous a placés, et nous nous efforçons de devenir plus humbles chaque jour. » (C 13-4-1929)


Poser un geste, méditer, prier, offrir

Nous pouvons aujourd'hui nous tourner davantage vers la Sainte Famille, regarder Jésus, Marie et Joseph vivre, admirer leur témoignage d'Amour et d'Humilité. Puis demandons à Dieu les grâces nécessaires pour devenir nous-même des saints.


Pour prier d'avantage avec Sainte Maria Domenica Mantovani, vous pouvez lire sur plusieurs jours des passages de ses écrits mis en images par les sœurs de la congrégation qu'elle a créé sur le lien :

http://www.pssf.it/fondatori-2/beata-mantovani/mantovani-pensieri-francese/


Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 57 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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La vieillesse, temps de vie, temps de Dieu

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