La pensée du jour et sa méditation sont sous forme écrite ou orale, au choix.

Pensée du jour

Marie est toujours là près de toi :
tout ce que tu vis, elle le reçoit au plus profond d'elle-même.
Elle souffre comme le ferait toute mère
et t'accompagne sur ton chemin.
Trente neuf coups de fouet ? Quarante ? Cent ?
Peut-on encore compter quand la peau part en lambeau ?

Seigneur, aie pitié de moi, pécheur !

Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)

Méditons ensemble :

Qui n'a jamais connu les douleurs de la route : les crampes, les ampoules… ?  
Partir, c'est parfois commencer une aventure, prendre son bâton de marche et cheminer, seul ou avec d'autres. Ancien scout, je pense à ces fameux départs Routier où le Scout part seul dans la nuit, avec sa hache et son bâton pour seuls compagnons pour ouvrir sa route. Le risque de se perdre dans la nuit noire est présent mais aussi celui de perdre la tête, en restant dans la considération des honneurs reçus au cours de cette belle cérémonie du départ. Heureusement que Notre-Dame des éclaireurs est là pour veiller sur nous !

Marie est toujours près de nous : il nous appartient de prendre sa main ou de la laisser. En aucun cas, elle ne nous retirera les épreuves qu'elle a elle-même traversées. Elle souhaite les porter avec nous et les offrir à son Fils, et nous unir à sa Passion rédemptrice. Bien sûr, Marie est aussi la femme joyeuse qui a mis au monde le plus beau des hommes, et il convient de se laisser entraîner dans sa joie… Marie s'est unie à son Fils, à sa mission rédemptrice.
De l'Annonciation, et plus spécialement de la Présentation de Jésus au Temple, à la croix, nous voyons cette offrande des deux cœurs qui se fixera pour toujours par la lance sur la croix. Marie n'aura de cesse d'accompagner son Fils, de partager ses joies et ses douleurs. Elle cheminera avec les apôtres au fil de la vie publique de Jésus. Elle accompagnera Jésus sur son chemin de croix et sera là, debout près de lui au moment du supplice (cf. Constitution dogmatique Lumen Gentium du Concile Vatican II, n° 60 à 65).

N'ayons pas peur des coups ! Jésus les a reçus avant nous et pour nous. Les juifs pensaient qu'au-delà de quarante coups de fouets, on pouvait tuer la personne. Les romains, eux, ne comptaient pas : ce qui exprime l'horreur de la flagellation. Mais ce n'est pas tant les coups de fouets qui blessèrent Jésus, mais « les coups de péchés » des hommes. Et là, le nombre est incalculable ! Du premier homme jusqu'à la fin des temps, ce sont des coups encore plus durs qui meurtrissent son Cœur. Mais des coups qu'il nous a aussi entièrement pardonnés.
Osons regarder nos péchés en face de ce crucifié ! Osons nous reconnaître pécheur devant cet océan de miséricorde qu'est Jésus ! Disons-lui souvent avec confiance : Seigneur, aie pitié de moi, pécheur !

Pensée et méditation orale

Prions avec les novices de ma communauté :

Et si nous priions pour l'ensemble du groupe pour nous soutenir sur le chemin ? Prenons la prière de la communauté