"Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi, les ..." (Lc 11, 42-46)

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Chant final: "Transforme moi" par Luc Dumont

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait :
« Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous payez la dîme
sur toutes les plantes du jardin,
comme la menthe et la rue
et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu.
Ceci, il fallait l’observer,
sans abandonner cela.
Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues,
et les salutations sur les places publiques.
Quel malheur pour vous,
parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas
et sur lesquels on marche sans le savoir. »
Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit :
« Maître, en parlant ainsi,
c’est nous aussi que tu insultes. »
Jésus reprit :
« Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous,
parce que vous chargez les gens
de fardeaux impossibles à porter,
et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux
d’un seul doigt. »

Source : AELF

Méditation Père Bernard Devert

Nous avons bien entendu, le Docteur de la Loi apostrophe Jésus : « Maître, en parlant ainsi c’est nous que tu insultes ».

Le propos de Jésus est insupporté, démasquant le mensonge de ses auditeurs. Assez de ces pharisiens, ou responsables de synagogue qui se mettent sur un piédestal en instrumentalisant Dieu pour asseoir leur autorité, voire leur pouvoir !

Le Maître ne se met pas sur un piédestal ; il se fait laveur de pieds ! Même les disciples penseront que c’est folie ; nombre de ses proches jugeront qu’il a perdu le sens.

Où est l’insulte ? Serait-ce le fait de dénoncer des pratiques qui mettent en difficulté les plus fragiles ? Vous, Docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter sans jamais y toucher, ne serait-ce que d’un seul doigt.

Oui, quelle insulte des pauvres !

Pour le Seigneur, la chose la plus sacrée, c’est la vie. Il ne supporte pas qu’elle soit sacrifiée et s’il fait le don de la sienne, c’est pour que toute vie - quelle que soit son histoire - soit sauvée.

Qu’observe-t-il ? Les docteurs de la loi, sont des fossoyeurs de l’espérance, d’où son interpellation à leur égard : vous ne voyez donc pas que vous êtes déjà morts, des tombeaux, leur dit-il!

L’insulte serait un mépris qui s’exprime souvent par une omerta considérant que l’interlocuteur n’en vaut pas la peine.

Jésus va les toucher, nous toucher.

Alors, ce matin, l’heure est de regarder ces fardeaux impossibles à porter. Voulons-nous demeurer à distance ou prendre notre part pour faire bouger quelques lignes.

Que d’êtres sont dans cette attente espérée et partagée par le Seigneur. Ne vient-Il pas parmi nous pour que nous soyons acteurs de ces changements.

La conversion, alors, commence ; elle ne naît pas d’une approche moralisante ou d’un jugement, mais d’une ouverture du cœur et de l’esprit, nous invitant à ne point insulter l’avenir.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

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4 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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