La pensée du jour et sa méditation sont sous forme écrite ou orale, au choix.

Pensée du jour :

Ça y est, tes premiers pas ont quitté Nazareth
pour annoncer la Bonne Nouvelle de la Vie.

Pour aller où ? N'importe où ! 
Avec qui ? Avec mes apôtres et quelques personnes.
Ton but ? Mettre des gens en chemin vers le Royaume de mon Père.

Les pauvres et les pécheurs avaient trouvé en toi un ami.
Les riches et les bien-portants… un ennemi.
Tu dérangeais, tu sais.
Les prêtres, les docteurs et les pharisiens
n'aimaient pas être déplacés.

Marie, on ne te voit plus.
Où es-tu sur cette route ? L'as-tu quittée ?
« Je suis là, ne t'inquiètes pas. 
Je suis avec les apôtres
et tous ceux qui se sont mis en route avec eux. »

« Qui est ma mère ? »
Non pas celle qui m'a allaité sur ses genoux…
Mais celles et ceux qui entendent ma Parole 
et la mettent en pratique : « Voici ma mère. »

Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)

Méditons ensemble

Se mettre en marche, faire une randonnée sur plusieurs jours demande une préparation minimum. Avoir de bonnes chaussures, un peu d'entraînement et surtout du temps. Combien d'autres sollicitations peuvent se présenter à nous et nous retirer ce temps précieux que nous avions pensé dégager pour cheminer ? Bien sûr, il y a toujours ce combat entre notre petit ange et le petit démon ; mais il y a aussi les questions de nos proches, de nos amis. « Pourquoi ? avec qui ? pour aller où ? Quand rentres-tu ? Etc. » Ou, pire : « Tu ferais mieux d'abandonner et de venir t'éclater avec nous ! »
« N'importe où ». Dans la vie chrétienne, ce n'est pas tant la destination ou les réponses à toutes ces questions qui sont premières. Ce qui importe, c'est de se mettre en chemin, autrement dit, de vouloir se mettre à la suite du Christ et d'aller là où il voudra : d'être uni à lui. Le reste de l'aventure spirituelle dépend de lui : c'est l'abandon. Mais attention l'abandon n'est pas le quiétisme : Jésus nous demande de préparer le minimum et de lui faire confiance pour la suite. Il a quand même souhaité avoir besoin des cinq pains du petit garçon pour nourrir la foule.
Connaître Jésus et l'aimer de tout notre cœur : voilà le vrai sac du pèlerin ! La route nous appelle à une certaine pauvreté et simplicité. « Heureux les pauvres de cœur le Royaume des Cieux est à eux » (Mt 5, 3). La route va souvent à l'encontre des valeurs consuméristes de notre société.
Comme Jésus, nous allons être tentés de diverses façons et, avec lui, en lui, nous vaincrons et marcherons vers son Père. Sur cette Route, nous ne sommes pas seuls. Une multitude de témoins ont aplani le sol pour nous.
Profitons de la fête de la Toussaint pour leur prendre un peu la main. Et recherchons plus encore celle qui a donné naissance au Chemin, à la Vérité et à la Vie : la bienheureuse Vierge Marie. Marie a aussi cherché Jésus sur sa route, d'abord avec Joseph quand il avait 12 ans, puis, au début de son ministère publique, avec toute sa famille qui pensait qu'il avait perdu la tête.
Marie est là : au-delà de ses propres inquiétudes qui reçoivent les nôtres. Elle fait totalement confiance à Jésus au point de s'unir totalement à lui par sa volonté, son intelligence et son cœur. Il n'y a pas de route sans elle ; mais elle s'effacera toujours pour laisser la première place à son fils. Marie est celle qui peut le mieux nous aider à réaliser, nous aussi, cette union au cœur miséricordieux de Jésus par notre petitesse. Voici son secret : écouter et méditer la Parole de Dieu, puis la mettre en pratique dans tous les actes du quotidien.

Pensée et méditation orale

Prions avec les novices de ma communauté :

Mais combien sommes-nous aujourd'hui à méditer et prier ensemble ?
Encourageons-nous pour rester solidaire !