La pensée du jour et sa méditation sont sous forme écrite ou orale, au choix.

Pensée du jour

Marie, je ne t'ai pas oubliée !
Avant le départ, c'est la fête : un mariage à Cana…
Tu es là près de tes amis ;
tu associes ton Fils et ses disciples
à cet heureux événement.

Tu es là, Marie, tout attentive.
“Aïe !” le vin va manquer pour réjouir les cœurs…
“Jésus !”
Tu crois que ton Fils peut éviter la honte
et la désolation des mariés ?

Tu vas le mettre en route
en lui faisant accomplir son premier miracle :
Confiance !

Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)

Méditons ensemble :

La route, lieu de la fête ? Marcher peut être source de joie. Se dépasser, voir de beaux paysages est souvent agréable. Mais qu'il est bon aussi de se poser et d'arriver à destination surtout quand celle-ci est un mariage ! Le repas de noces, c'est la rencontre d'amis autour des mariés. Curieusement, à Cana, nous ignorons les noms de ces mariés. Nous pouvons toutefois voir une allusion aux noces éternelles du Roi de gloire, le Christ. L'épouse, c'est chacune de nos âmes. Jean-Baptiste n'a-t-il pas dit, en parlant de Jésus : « qui a l'époux est l'épouse » (Jn 3,28) ?
La Bible n'interdit pas de faire la fête, de manger et de boire ensemble de bonnes choses. Mais elle alerte sur ces gloutonneries et ces beuveries où c'est notre ventre qui devient le maître. Le repas entre amis doit être le lieu de la rencontre de l'autre, du partage, des échanges de paroles. C'est l'inverse des repas pris seul et sur le pouce, en se nourrissant mal.
La première invitée à ces noces de Cana, c'est la Vierge Marie ; c'est elle ensuite qui va inviter Jésus et ses disciples. Combien de fois faisons-nous la fête et mangeons sans Jésus ? Comme Marie, invitons Jésus à s'asseoir à notre table en l'appelant par la prière du bénédicité et celle de l'action de grâce ! Invitons-le aussi, de temps à autre, en la personne d'un ami ou d'un inconnu dans le besoin. Sachons accueillir à notre table !
Soyons attentifs comme Marie ! Quelle mère n'est pas attentive à son petit enfant ?
Marie est la femme de la présence : tout en elle est orienté vers ces mariés qui l'ont invitée. Inutile de la prévenir d'un manque : elle le devine. Osons prendre Marie dans nos vies si mouvementées ! Elle saura toujours ce dont nous avons vraiment besoin : le contact avec son Fils. C'est elle qui nous fait entrer en lui, et lui qui va nous faire agir, pauvres serviteurs inutiles, et pourtant précieux à ses yeux…
Marie nous pousse à nous tourner toujours vers Jésus : c'est lui qui nous sauve. « Mais priez mes enfants ! Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher», disait-elle aux voyants de Pontmain, en janvier 1871. Mère de l'espérance, Marie met son Fils en route vers sa vie publique. Par son intercession, accompagnons Jésus sur sa route : du lever au coucher, soyons unis à lui. Par son Esprit Saint, témoignons de notre foi en lui ! Marie nous pousse à devenir ces hosties vivantes, offertes et agréables à Dieu, comme nous le demande saint Paul (cf. Rm 12, 1-2).
Fini d'hésiter ! Prions Marie qu'elle intercède pour tous les prêtres du monde entier. Marie, femme eucharistique, attend nos fêtes, nos manques, pour supplier son Fils et accompagner les prêtres. Par sa confiance, elle est la première en chemin : ne la laissons pas seule. Entrons sur ce beau chemin de la prière, de l'intercession et de la confiance. Que sa discrète présence maternelle nous sensibilise à nos frères les plus vulnérables !

Pensée et méditation orale

Prions avec les novices de ma communauté :

Et si nous priions pour l'ensemble du groupe pour nous soutenir sur le chemin ? Prenons la prière de la communauté