Troisième apparition de Notre-Dame à la Cova da Iria (seconde partie)
Notre Dame : Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. (Début de la seconde partie du secret)
Résumé. La conséquence de nos péchés : pour nous-mêmes l'enfer et pour le monde les guerres. Pour empêcher cela : la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Rappel et motivation des paroles de Notre Dame après la communication du secret.
Le message est maintenant complet. Tous ces points étaient en filigrane dans les précédentes apparitions, celles de l'Ange comme celles des 13 mai et 13 juin 1917. Mais, c'est dans cette troisième apparition que la Sainte Vierge délivre son message dans le détail : la conséquence de nos péchés, pour nous-mêmes l'enfer et pour le monde les guerres. Pour empêcher cela, un seul moyen: la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, laquelle consiste essentiellement en trois points:
- La récitation quotidienne du chapelet
- La dévotion réparatrice des premiers samedis du mois
- La consécration à son Cœur Immaculé.
Et pour nous aider à bien suivre ses demandes, la Sainte Vierge enseigne deux très courtes prières aux trois petits bergers.
La première : Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : « Ô Jésus, c'est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie »
La deuxième prière présente des différences selon les documents auxquels on se réfère. « Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l'enfer, conduisez (ou attirez) au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin ».
Ce qui est certain, c'est que la Sainte Vierge a demandé de prier pour les pécheurs. Voici le dialogue qu'eut le chanoine Barthas avec sœur Lucie à ce sujet :
Je me permis de demander à sœur Lucie de préciser le sens du mot "alminhas" (âmes) :
- Dans ces âmes qui ont besoin du secours divin, lui dis-je, faut-il voir les âmes du purgatoire ou bien celles des pécheurs ?
- Dos peccadores, répondit-elle sans hésiter.
- Pourquoi le pensez-vous ?
-Parce que la Sainte Vierge nous a toujours parlé des âmes des pécheurs. Elle ne nous a jamais parlé des âmes du purgatoire.
- Pour quelle raison, à votre avis, Notre-Dame vous a-t-elle particulièrement intéressés aux âmes des pécheurs plutôt qu'à celles du purgatoire ?
- Sans doute parce que les âmes du purgatoire sont déjà sauvées, se trouvant comme dans le vestibule du Ciel, tandis que les âmes des pécheurs sont sur les pentes qui conduisent à la damnation. (1)
Le 18 mai 1941, sœur Lucie écrivit au père Gonçalvès : «Je crois que Notre-Dame voulait parler des âmes qui se trouvent en plus grand péril de damnation » (2) Ceci est parfaitement logique, car à Fatima, Notre-Dame est venu essentiellement pour nous rappeler l'urgente nécessité de prier pour le salut des pécheurs. Nous sommes tous concernés par leur salut.
En effet, pour rassurer les enfants après cette (ou ces visions) et ses paroles, Notre-Dame leur précisera d'abord l'évolution de leur pays (Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi.), puis précisera que François pouvait connaître les paroles qu'Elle venait de dire, (A François, oui, vous pouvez le dire) et enfin donna aux enfants cette prière de supplique pour les pécheurs. (Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés ….) Il faut donc prier souvent pour les pécheurs. Il faut prier pour les pécheurs, 5 fois par chapelet. En effet, après avoir demandé 10 fois à Notre-Dame de ‘'prier pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort'', Elle nous demande d'adresser à Jésus une supplique en 3 parties :
- Pour nous pardonner (nos péchés) qui sont des offenses à Dieu.
- Pour nous préserver de l'enfer, qui est le risque majeur pour notre éternité. (L'enfer existe, Il est rempli de démons et d'âmes, il est éternel (3))
- Pour attirer (ou conduire) toutes les âmes au ciel, particulièrement celles qui ont le plus de risque de se perdre (car certains ne pensent pas à leur salut ou se désespèrent d'obtenir le pardon de Dieu qui veut leur accorder sa Miséricorde, pourvu qu'elle Lui soit demandée)
Enfin, pour la troisième fois, c'est un rayon de lumière provenant des mains de Notre-Dame qui provoque chez les petits voyants la vision de l'enfer. Sœur Lucie écrit dans le quatrième mémoire. « En disant ces dernières paroles, elle ouvrit de nouveau les mains, comme elle l'avait fait les deux derniers mois. Le rayon sembla pénétrer la terre, et nous avons vu….»
(1) Fatima merveille du XX ème siècle p.86.
(2) Fatima salut du monde p. 142.
(3) Voici ce que sœur Lucie écrivit un jour à un séminariste :
Ne soyez pas surpris si je vous parle tant de l'enfer. C'est une vérité qu'il est nécessaire de rappeler beaucoup dans les temps présents, parce qu'on l'oublie : c'est en tourbillon que les âmes tombent en enfer. Eh ! quoi ? Vous ne trouvez pas bien employés tous les sacrifices qu'il faut faire pour ne pas y aller et empêcher que beaucoup d'autres y tombent ?
Sœur Lucie est revenu souvent sur le sujet dans sa correspondance. Ainsi, elle confia au père Pasquale :
Ce qui m'est resté le plus gravé dans l'esprit et dans le cœur, ce fut la tristesse de cette Dame lorsqu'elle nous montra l'enfer ! Si la vision de l'enfer avait duré un instant de plus, nous serions morts de peur et d'épouvante. Cependant, une chose m'a encore plus impressionnée, ce fut l'expression douloureuse du regard de Notre-Dame ! Si je vivais mille ans, je la conserverais toujours gravée dans mon cœur.
Rappel d'une partie de la prière de cette apparition. Le péché est si grave, parce qu'il offense le Dieu de majesté, et parce qu'il détourne les âmes de Lui. En cette même apparition, elle promet le triomphe de son Cœur Immaculé.
Cœur Immaculé de Marie, donnez-nous un sens plus aigu de la gravité du péché et accordez-nous de combattre pour votre triomphe.
Merci ! 43 personnes ont prié
3 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6