St Luc et l'image de Notre-Dame du Rosaire.

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            Ce jour l'Eglise fête St Luc, l'Evangéliste de l'Enfance de Notre Seigneur. 

            On représente souvent st Luc peignant la Vierge et son divin Fils comme l'image ci-dessus le montre. Les apôtres ont côtoyé Notre Dame lors de sa présence parmi nous, et la tradition rapporte que st Luc a fait plusieurs icônes de la Vierge Marie. Le nom de ‘'Luc ‘'est dérivé du grec ‘'leukos'' qui signifie "blanc", "brillant". On pourrait également le rattacher au latin ‘'lux'' qui signifie "lumière". 

            Lorsque Notre Dame s'est montrée à Fatima et à la Salette, Lucie et Mélanie l'ont vue et regardée longuement. Elles l'on décrite comme une personne ‘' toute de lumière ‘' Lucie dira qu'elle devait de temps à autre baisser les yeux parce qu'Elle l'éblouissait. Mélanie fera une description très voisine de Notre Dame au soir du 19 septembre 1846. 

          Au début, Notre Dame était assise en pleurs sur la pierre que Mélanie et Maximin avait placée au sommet du petit édifice que Mélanie appelait ‘'un paradis'', tout décoré de fleurs. En se levant Notre Dame ne fera pas écrouler ''le paradis '' ; A Fatima Notre Dame montrera sa présence en faisant plier les branches supérieures du petit chêne vert. 


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Statue de procession de Notre Dame de la Salette.

            « Elle avait des souliers blancs avec des roses autour des souliers ; il y en avait de toutes les couleurs, des bas jaunes, un tablier jaune, une robe blanche avec des perles partout, un fichu blanc, des roses autour, un bonnet bien haut, une couronne autour de son bonnet avec des roses ; elle avait une chaîne très petite qui tenait une croix avec son Christ, à droite étaient des tenailles, à gauche un marteau, aux extrémités de la croix. Une grande chaîne tombait comme les roses autour de son fichu ; elle avait la figure blanche, allongée ; je ne pouvais pas la voir bien longtemps pourquoi qu'elle nous éblouissait. »

            Dans cette description, on voit que Notre Dame s'était parée de roses. Il y en avait à 3 endroits différents, autour des souliers, autour de son fichu, autour de son bonnet, comme les 3 mystères du Rosaire. Elle a voulu préfigurer alors à la Salette, l'identité de sa personne avec Notre Dame du Rosaire comme elle se présentera plus tard à Fatima. 

                       Nous compléterons la publication du 13 octobre dernier en donnait des récits de victoires temporelles dues à la récitation du Rosaire,  (La récitation étant demandée par un supérieur hiérarchique ou par les autorités religieuses, avant ou pendant la bataille)

          Prions pour qu'une telle demande soit faite officiellement par nos évêques pour éviter à notre patrie de continuer à offenser Notre Seigneur en ajoutant aux lois diaboliques déjà en vigueur ces lois en cours de discussion par nos élus  !

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Les victoires du Rosaire 

Contre les Cathares

            La première en date de ces victoires est une victoire contre les cathares. Elle eut lieu le 12 septembre 1213 à Muret. Elle fut livrée par 800 chevaliers français appelés par le pape Innocent III et menés par Simon de Montfort. Ils affrontèrent une armée de 34 000 hommes : des cathares renforcés par des espagnols conduits par Pierre II d'Aragon. Pendant toute la bataille, saint Dominique fit prier le rosaire dans l'église de Muret. La victoire fut fulgurante : 8 tués côté français et 10 000 côté espagnol et cathare, dont Pierre II. Elle permit le retour de la paix.

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Contre les musulmans (après la victoire de Lépante)

            Un siècle plus tard, en 1683, 250 000 Turcs assiégèrent Vienne défendue seulement par 24 000 hommes. Des secours furent demandés. Le bienheureux Innocent XI mit toute son influence pour lever une coalition afin de venir en aide aux Autrichiens. Il ordonna des jeûnes et des prières. En de nombreux endroits, le rosaire fut récité devant le Très Saint Sacrement. Une coalition autour du roi de Pologne, Jean Sobieski, de Charles de Lorraine et des électeurs de Saxe et de Bavière, réussit à réunir 84 000 hommes, dont 25 0000 Polonais. Le 11 septembre, veille du dimanche dans l'octave de la Nativité, ils arrivèrent en vue de Vienne. La ville était près de tomber. Le 12 matin, un capucin, le père Marc d'Aviano, confesseur de l'empereur d'Autriche, célébra la messe servie par le roi de Pologne qui communia ainsi que les trente-trois princes qui l'entouraient. Le religieux donna ensuite la bénédiction du pape en disant « Au nom du Saint Père, je vous déclare que la victoire est à vous si vous vous confiez à Dieu.» Tous les assistants invoquèrent alors plusieurs fois les noms de Jésus et Marie.

            Peu après, Jean Sobieski donna l'ordre d'attaquer en disant : « Dieu est notre secours. » À un contre trois, la bataille fut rude. Toute la journée, le roi de Pologne tint son chapelet à la main. À la fin de la journée, la victoire fut totale. En remerciement, le pape institua la fête du Saint Nom de Marie pour toute l'Église le jour même de la bataille, fête déjà en vigueur en Espagne depuis 170 ans.

            Une trentaine d'années plus tard, les Turcs firent peser de nouvelles menaces. Le prince Eugène de Savoie qui avait participé à la bataille de Vienne, réunit 64 000 hommes et le 1er juillet 1716 quitta Vienne. Le 26, il rencontra les Turcs à Peterwardein. Il se trouvait face à une armée de 200 000 hommes. Il attaqua le 5 août, jour de la fête de Notre-Dame des Neiges. Vers midi, la victoire fut totale. Le 3 octobre suivant, en remerciement, le pape Clément étendit la fête du Saint Rosaire à toute l'Église.

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Contre les protestants

            Au début du règne de Louis XIII, le protestantisme menaçait la France. Car après les guerres de religion et l'Édit de Nantes, la puissance protestante était devenue un État dans l'État. Le roi chercha à réduire La Rochelle soutenue par l'Angleterre. Sur sa demande, le rosaire fut récité devant toute la cour par le couvent dominicain du faubourg Saint Honoré. Puis le roi demanda aux dominicains d'instruire l'armée. 15 000 chapelets furent distribués. Aussi tous les soirs, les protestants pouvaient-ils voir les troupes chanter Ave et cantiques à la lueur des torches, portant une statue de Notre-Dame tout autour de la ville, laquelle tomba le 1er novembre 1628. En remerciement, Louis XIII fit construire l'église de Notre Dame des Victoires à Paris et consacra le royaume de France à Notre Dame le 10 février 1638.

            Une deuxième grande victoire contre les protestants eut lieu quelques années plus tard, aux Philippines. Découvertes en 1521 par Magellan, colonisées et évangélisées par les Espagnols à partir de 1565, les Philippines furent complètement christianisées sans une goutte de sang en quarante ans. La paix y régnait quand, le 15 mars 1646, une flotte protestante hollandaise arriva devant Manille. Le désarroi fut grand. Les Philippins n'avaient que deux galions commerciaux : l'Incarnation et le Rosaire. Ils les armèrent en hâte et un dominicain, le père de Conca, prêcha activement le rosaire aux matelots qui le récitèrent en deux chœurs sur le pont. De mars à septembre, les deux galions attaquèrent cinq fois et remportèrent cinq victoires humainement inexplicables. À chaque fois les vaisseaux protestants furent repoussés aux cris de : « Vive la foi du Christ et la bienheureuse vierge du Rosaire. » Sur les 200 marins philippins, il n'y eut que 15 tués. Cette victoire sauva le catholicisme en Asie. Depuis, les Philippines ont une extraordinaire dévotion au rosaire.

            Pourtant, les hollandais étaient de redoutables guerriers : onze ans plus tard, ils attaquèrent l'île de Ceylan, terre de saint François Xavier. Les églises furent détruites et les prêtres massacrés. Les 50 000 catholiques durent s'enfuirent dans la jungle et le catholicisme dut se cacher pendant 150 ans.

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Contre le communisme

            Plus près de nous, au cours du XXe siècle, deux victoires furent remportées sur le communisme.

            À la fin de la deuxième guerre mondiale, l'Autriche fut divisée en quatre, Vienne et la partie la plus riche revenant à Moscou. Aux élections de novembre 1945, il n'y eut que quatre communistes sur 165 élus. Malgré tout, le danger était grand. Un franciscain, le père Petrus Pavliceck, revenu de captivité, se rendit en pèlerinage d'action de grâce à Mariazelli, auprès de Notre Dame Mère très aimante de l'Autriche qui lui confia : « Priez tous les jours le rosaire et il y aura la paix. » Le 2 février de l'année suivante, il lança une croisade réparatrice du rosaire dans l'esprit de Fatima, avec récitation du chapelet en famille et dans les paroisses, processions avec chant du rosaire dans les villes. Au bout d'un an, 10 000 personnes, dont le chancelier Figl, étaient engagées dans la croisade.

            Mais la situation s'aggrava. La Tchécoslovaquie et la Hongrie furent envahies. De nouvelles élections eurent lien en 1949. Le père Pétrus organisa cinq jours de prières ; à Vienne, les franciscains confessèrent pas moins de 50 000 personnes. Grâce à cela, il n'y eut que cinq élus communistes. Le père Pétrus organisa alors une grande procession dans Vienne. L'archevêque de Vienne n'y était pas favorable, car il trouvait cela faisait trop. Le chancelier Figl confia au père Pétrus : « Si nous ne sommes que deux, je viens quand même. Pour la Patrie, cela vaut le coup. » Il y eut 35 000 personnes avec en tête le chancelier, chapelet et cierge à la main.

            Les communistes tentèrent alors un coup d'état et lancèrent une grève générale. Mais la grève fut cassée par les syndicats anticommunistes. Malgré cet échec, Molotov confia au chancelier Figl : «N'ayez aucune espérance : ce que nous Russes possédons une fois, nous ne le lâchons plus. » En réponse, Figl dit au père Petrus : « Faites prier maintenant plus que jamais. » Le père Petrus continua sa croisade qui comptait alors 200 000 membres et en 1955, après seulement six ans d'existence, elle en comptait 500 000.

            Cette année-là, Le nouveau chancelier Raab fut appelé à Moscou. Le soir, il écrivit : «Aujourd'hui, jour de Fatima, les Russes se sont encore durcis. Prière à la mère de Dieu pour qu'elle aide le peuple autrichien.» Humainement tout était perdu. Pourtant, le mois suivant, sans aucune explication, Molotov accorda son indépendance à l'Autriche. Le 26 octobre, le dernier soldat russe quittait l'Autriche. Tous les discours officiels reconnurent l'intervention de la Très Sainte Vierge Marie.

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            Moins de dix ans plus tard, en 1964, au Brésil, le président Goulart tenta d'installer un régime communiste. Suivant l'exemple de Cuba, il noyauta tous les postes clés et les écoles. Alors un prêtre de la Congrégation de la Sainte Croix, le père Peyton, prêcha une croisade du rosaire. Par millions, les femmes brésiliennes se mobilisèrent et récitèrent le chapelet dans la rue. Elles allèrent jusqu'à empêcher l'ambassadeur de Cuba, Leonel Brizola, de venir à Belo Horizonte : 3 000 d'entre elles occupèrent la salle en récitant le rosaire.

            Malgré cela, le 13 mars 1964, le président Goulart décréta le changement de constitution et la nationalisation de l'industrie et des fermes. Partout des chapelets furent récités. Pendant ce temps, le chef communiste, Luis Carlos Prestes, claironnait : « Le pouvoir, nous l'avons déjà. » À ce moment, tout le pays abandonna le président. Le 26 mars eut lieu un coup d'état militaire sans une goutte de sang. Goulart et les communistes furent mis en fuite. Et le 2 avril, une grande action de grâce à Notre Seigneur et Notre Dame fut organisée dans tout Rio. Tout le monde attribua ce miracle à Notre Dame de Fatima.

            Voilà donc huit victoires obtenues par la récitation du rosaire, huit victoires qui ont en commun d'avoir redressé des situations humainement désespérées, tant le déséquilibre entre les adversaires était grand. Alors ne négligeons pas de réciter et faire réciter quotidiennement notre chapelet pour demander la paix à Notre-Dame. Il faut être convaincu qu'il n'y a qu'en associant le rosaire aux actions à notre portée que nous pourrons gagner des batailles. (Article tiré du numéro 229 de l'Action Familiale et Scolaire et publié sur le site 

 

            ‘'Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'ELLE SEULE pourra vous secourir.'' (Notre Dame à Fatima le 13 juillet 1917) 

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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