Neuvaine à saint Joseph avec le Carmel d'Alençon
Les carmélites d'Alençon vous proposent de vous associer à leur prière avec une neuvaine à saint Joseph, époux de la Vierge Marie, du 11 au 19 mars 2019.
Chaque jour, vous recevrez un texte de méditation sur les vertus de saint Joseph soulignant en quoi il est toujours bon de l'imiter aujourd'hui.
Qui sont les carmelites d'Alençon ?
Une carmélite c’est une âme qui a regardé le Crucifié,
qui l’a vu s’offrant comme Victime à son Père pour les âmes, et,
se recueillant sous cette grande vision de la charité du Christ,
elle a compris la passion d’amour de son âme, et
elle a voulu se donner comme Lui !
Un premier Carmel fut fondé en 1778 grâce à Madame Louise de France (fille cadette de Louis XV), en religion Mère Thérèse de Saint-Augustin, prieure du Carmel de Saint-Denis.
Cinq religieuses du Carmel de Chartres et une du Carmel de Saint-Denis arrivèrent à Alençon le 23 décembre 1778 au “château“ du Lancrel qu'elles durent quitter pour s'installer dans leur monastère définitif le 30 décembre 1780 rue de la juiverie
En 1792, la Nation s'empara du monastère et les sœurs se dispersèrent. Après la tourmente révolutionnaire, le monastère ne pourra être retabli.
Le premier monastère rue de la juiverie
Les carmélites avaient laissé à la ville d'Alençon un souvenir édifiant et leur retour était ardemment souhaité.
Ce fut seulement en 1888, l’année où Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus entrait au carmel de Lisieux, qu'Alençon, sa ville natale, eut un nouveau monastère à l'instigation de Monseigneur François-Marie Trégaro, évêque de Séez qui désirait un Carmel dans son diocèse afin de confier aux prières des carmélites la sanctification de son clergé.
Le même souhait animait une famille alençonnaise : Monsieur le chanoine Eugène Lebouc et ses sœurs Marie et Eugénie, tous trois tertiaires du Carmel. Ils se mirent en devoir de seconder les intentions de leur évèque et y consacrèrent leur modeste fortune. Eugénie offrit même sa vie pour le succès de la fondation et sa prospérité. Le soir même de l'arrivée des carmélites, elle prit froid sur le quai de la gare, tomba malade et huit jours plus tard le Seigneur ratifia l'offrande de sa vie.
Eugénie
Chanoine Lebouc
Marie
Le 20 février 1888 arrivèrent donc six moniales du Carmel du Mans. Elles s'installèrent dans un petit logement provisoire appelé “Maison Quéru“. Installation provisoire qui dura … 16 mois jusqu'à ce que soient achetés l'hôtel du Halgouët et une maison proche qu'avait fait construire la Bienheureuse Marguerite de Lorraine, duchesse d'Alençon, où elles sont jusqu'à présent.
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