Jour 8 : Amour et Liberté

Image de la publication

"La famille contemporaine, comme celle de toujours, est à la recherche du « bel amour ». Un amour qui n'est pas « beau », c'est-à-dire réduit à la seule satisfaction de la concupiscence (cf. 1 Jn 2, 16), ou à un « usage » mutuel de l'homme et de la femme, rend les personnes esclaves de leurs faiblesses."

"Nous arrivons au centre de la vérité évangélique sur la liberté. La personne se réalise par l'exercice de sa liberté dans la vérité. On ne peut comprendre la liberté comme la faculté de faire n'importe quoi : elle signifie le don de soi. De plus, elle veut dire : discipline intérieure du don. Dans la notion de don ne figure pas seulement l'initiative libre du sujet, mais aussi la dimension du devoir. Tout cela se réalise dans la « communion des personnes ». Nous sommes ainsi au cœur même de toute famille."

"Le soi-disant « amour libre » est indéniablement opposé à la civilisation de l'amour ; il est d'autant plus dangereux qu'il est habituellement proposé comme la traduction d'un sentiment « vrai », alors qu'en réalité il détruit l'amour. Tant de familles ont été brisées à cause de cet « amour libre » ! Suivre en toute circonstance la « vraie » pulsion affective au nom d'un amour « libre » de toute contrainte, cela signifie, en réalité, rendre l'homme esclave des instincts humains que saint Thomas appelle « passions de l'âme » (37). L'« amour libre » exploite les faiblesses humaines en leur offrant une certaine respectabilité avec l'aide de la séduction et avec l'appui de l'opinion publique. On cherche ainsi à « apaiser » la conscience en créant un « alibi moral ». Mais on ne prend pas en considération toutes les conséquences qui en découlent, spécialement lorsque doivent payer, outre le conjoint, les enfants privés de leur père ou de leur mère et condamnés à être en fait orphelins de leurs parents vivants."

"Nous sommes également devant l'antithèse entre l'individualisme et le personnalisme. L'amour et la civilisation de l'amour sont en relation avec le personnalisme. Pourquoi précisément le personnalisme ? Parce que l'individualisme menace la civilisation de l'amour ? La clé de la réponse se trouve dans l'expression conciliaire : un « don désintéressé ». L'individualisme suppose un usage de la liberté dans lequel le sujet fait ce qu'il veut, « définissant » lui-même « la vérité » de ce qui lui plaît ou lui est utile. Il n'admet pas que d'autres « veuillent » ou exigent de lui quelque chose au nom d'une vérité objective. Il ne veut pas « donner » à un autre en fonction de la vérité, il ne veut pas devenir « don désintéressé ». L'individualisme reste donc égocentrique et égoïste. L'antithèse avec le personnalisme apparaît non seulement sur le terrain de la théorie, mais plus encore sur celui de l'« ethos ». L'« ethos » du personnalisme est altruiste : il porte la personne à faire le don d'elle-même aux autres et à trouver sa joie dans le don d'elle-même. C'est la joie dont parle le Christ (cf. Jn 15, 11 ; 16, 20. 22)."

Extraits de la Lettre aux Familles de Jean-Paul II

Intention : Prions pour qu'en France et dans le monde, les hommes cessent de brandir le mot de « liberté » pour justifier le mal qu'ils répandent.

Aujourd'hui, nous proposons aussi, à ceux qui le souhaitent, une journée de jeûne. Jean-Paul II rappelait : « Il existe un lien étroit entre le jeûne et la prière. Prier c'est se mettre à l'écoute de Dieu et le jeûne favorise cette ouverture du cœur » 

Prière de la communauté

Je vous salue Marie

Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes, Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen

Merci ! 611 personnes ont prié

5 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Prions pour la Famille avec Jean-Paul II

Je m'inscris