Jour 3 : Le don désintéressé de soi
"Quand il affirme que l'homme est l'unique créature sur terre voulue de Dieu pour elle-même, le Concile ajoute aussitôt qu'il « ne peut pleinement se trouver que par le don désintéressé de lui-même » (25). Cela pourrait sembler contradictoire, mais ce ne l'est nullement. C'est plutôt le grand et merveilleux paradoxe de l'existence humaine : une existence appelée à servir la vérité dans l'amour. L'amour amène l'homme à se réaliser par le don désintéressé de lui-même. Aimer signifie donner et recevoir ce qu'on ne peut ni acquérir ni vendre, mais seulement accorder librement et mutuellement."
"Quand, dans le mariage, l'homme et la femme se donnent et se reçoivent réciproquement dans l'unité d'« une seule chair », la logique du don désintéressé entre dans leur vie. Sans elle, le mariage serait vide, alors que la communion des personnes, édifiée suivant cette logique, devient la communion des parents. Quand les époux transmettent la vie à leur enfant, un nouveau « tu » humain s'inscrit sur l'orbite de leur « nous », une personne qu'ils appelleront d'un nom nouveau : « Notre fils... ; notre fille... »."
"La conscience de ce don de soi désintéressé par lequel l'homme « se trouve lui-même » est à renouveler sérieusement et à garantir constamment, face aux nombreuses oppositions que l'Eglise rencontre de la part des partisans d'une fausse civilisation du progrès (30). La famille exprime toujours une nouvelle dimension du bien pour les hommes, et c'est pourquoi elle crée une nouvelle responsabilité. Il s'agit de la responsabilité pour le bien commun particulier où réside le bien de l'homme, le bien de tout membre de la communauté familiale. Certes, c'est un bien « difficile », (« bonum arduum »), mais c'est aussi un bien merveilleux."
Extraits de la Lettre aux Familles de Jean-Paul II
Intention : Prions pour que la famille soit le lieu où chacun apprend à se donner, et y découvre le sens de l'engagement dans chacune de ses activités.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6