En Vous, Seigneur, je me dirigerai, je me reposerai et j'attendrai
Faire le Signe de Croix,
Réciter le CREDO
Prière :
Quelle est donc cette affection de l'âme, cette disposition intérieure qui renfermerait toutes les autres, ou du moins qui pourrait y suppléer, cette disposition à laquelle Notre- Seigneur semble ramener constamment le malade par une de ses meilleures Grâces, et qu’Il semble lui demander uniquement :
Être content de Dieu, se réjouir en Lui de tout, des souffrances qu’Il envoie, du malaise ou de l'incertitude dans lesquels Il laisse ; du mieux qui s'annonce dans la santé, des soulagements qui sont apportés, de tout, en un mot, dans un abandon filial et aveugle : se résigner, être content de Dieu.
Jeter le passé et ses pesants souvenirs dans l'abîme infini de l’Indulgence et de la Miséricorde de Dieu ; le présent et l'avenir, n'en concevoir aucune crainte ou préoccupation : c'est la paix, la joie dans la foi ; c'est mourir avec plaisir, vivre avec une soumission heureuse et dévouée ; c'est ce qui est le plus agréable au Cœur de Jésus
L'amertume intérieure, les douleurs aiguës, ou bien l'affaissement physique et moral, de longues insomnies, tout cela se perd et se confond dans l'acte, dans l'attitude de l'abandon filial et du contentement surnaturel dispensé à l'âme, pour qu'elle approuve et accepte tout ce que Dieu veut et fait. J'aimerai, je me réjouirai ainsi dans la partie supérieure de mon esprit, et je laisserai tranquillement souffrir ailleurs mon corps et mon âme. Mais c'est une Grâce, et une Grâce très grande.
Eh ! Oui, sans doute. On peut, on doit La désirer, La solliciter, s'exercer dans la disposition qu'elle nous inspire, pour y coopérer courageusement et doucement : Fiat ! En Vous donc, en tout lieu, en tout temps, Seigneur, et sous toutes les impressions, je me dirigerai, je me reposerai, et j'attendrai.
Ainsi soit-il.
Révérend Père Xavier de la Croix de Ravignan (1795-1858), Prêtre Jésuite Français, Directeur Spirituel, Écrivain et Prédicateur des Conférences de Carême à Notre-Dame de Paris de 1837 à 1846.
Une dizaine de chapelet, un chapelet, votre prière du Cœur, et plus si vous le souhaitez.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6