Neuvaine à Claire de Castelbajac pour un enfant malade
Parents ou proches d'un enfant atteint d'une maladie grave ou chronique ? Prions ensemble le Seigneur pour lui sous le patronage de Claire de Castelbajac.
Cette neuvaine permet de porter dans la prière un enfant atteint d'une maladie chronique, incurable et douloureuse, ainsi que ses proches. Elle peut être récitée par la famille, les proches ou en union de prière avec tous les enfants malades.
Claire de Castelbajac, en effet, à connu durant son enfance et sa jeunesse cette croix de la maladie mais l'a progressivement transformé en opportunité de sainteté. Nous pouvons donc lui demander particulièrement cette joie et grave allégresse dans l'épreuve et la persévérance dans la foi, l'espérance et la charité jusqu'à notre naissance au ciel.
Le procès de béatification de Claire est ouvert depuis 1990 et son dossier est à Rome depuis 2008. Nous attendons désormais un miracle pour poursuivre le travail en vue d'une éventuelle béatification. N'hésitons pas à confier à Claire nos plus grandes espérances. Qui sait, si elle ne nous entendrait pas ? Les saints ont des confidences sur les voies de notre bonheur...
Programme
Chaque jour, un passage de la vie de Claire, une petite méditation et une intention de prière particulière pour les enfants dans leur maladie, famille, entourage...
- Jour 1 - Le soutien des sacrements
- Jour 2 - Le pouvoir de la vulnérabilité
- Jour 3 - L'appréhension de la mort
- Jour 4 - La souffrance crucifiante
- Jour 5 - L'offrande quotidienne
- Jour 6 - L'emploi de malade
- Jour 7 - Le cadeau de l'amitié
- Jour 8 - La confiance en garde-fou
- Jour 9 - Tous appelés au bonheur
Qui est Claire de Castelbajac ?
La vie de Claire de Castelbajac, morte à l'aube de ses 22 ans, fut courte et intense. Sa relation à Dieu a bouleversé son existence. « Il faut absolument que je témoigne de Dieu dans la joie… Il faut que je fleurisse par Dieu », écrit-elle dans un carnet intime. La famille est installée dans le Gers durant son enfance. À l'âge de 6 ans, Claire dit à son père qu'elle « veut être sainte » et montre dans ses problèmes de santé, qui la touchent dès ses 4 ans, une force et une dévotion sans pareil. « J'ai demandé dans ma prière d'être malade pour la conversion des pêcheurs », déclare-t-elle à sa mère. Après avoir séjourné à Rome, en Terre sainte, à Assise ou encore à Lourdes, Claire de Castelbajac découvre « l'amour de Dieu immense, étonnant et simple ». Elle accède à un état de joie totale qu'elle souhaite communiquer à ceux qui l'approchent : « Je suis tellement heureuse que si je mourais maintenant, je crois que j'irais au Ciel tout droit, puisque le Ciel, c'est la louange de Dieu, et j'y suis déjà ». Sa joie pleine et entière a marqué des générations de personnes, ce qui a motivé l'idée d'ouvrir un procès en vue de sa béatification, avec le soutien des cisterciennes de l'abbaye de Boulaur. Depuis la clôture de l'enquête diocésaine en 2008, sa cause est pour le moment en cours d'étude à Rome.
À la suite du crucifié
Même si son tempérament enthousiaste ne le laisse que peu transparaître, Claire rencontre très tôt la souffrance et la maladie (congestion pulmonaire, diphtérie, etc.). Une infection digestive à l'âge de quatre ans lui laisse des séquelles douloureuses : régimes stricts, opérations, maux de ventre. À cela s'ajoutent une santé fragile et, au moment de passer son baccalauréat, une sciatique qui la cloue sur un lit d'hôpital quatre longs mois. De plus, sa très grande sensibilité et une certaine vulnérabilité affective lui font ressentir avec une acuité particulière les détresses et les maux qui l'entourent, ajoutant ainsi parfois aux épreuves physiques une grande souffrance intérieure. Dans ces difficultés, Claire découvre, selon l'expression de saint François de Sales, qu' « Il faut fleurir où Dieu nous a semés. » C'est dans les sacrements, l'Eucharistie en particulier, qu'elle trouve le ressort intérieur pour accueillir la vie telle qu'elle s'offre à elle.
Le 22 janvier 1975, à l'hôpital de Toulouse, vers 17 heures, Claire rejoint la Maison du Père, âgée de 21 ans, emportée en quelques jours par une méningite foudroyante que rien ne laissait prévoir. Elle était prête. Peu de temps auparavant, elle déclarait : « Je suis tellement heureuse que si je mourais maintenant, je crois que j'irais tout droit au Ciel, puisque que le Ciel c'est la louange de Dieu et j'y suis déjà. » Son corps repose dans l'abbaye cistercienne de Boulaur (Gers).
Chronologie de sa vie
Enfance
26 octobre 1953 : naissance à Paris
1ère et une partie de la terminale chez les dominicaines de Seilh
Les années Romaines
Ressources pour la neuvaine
https://www.notrehistoireavecmarie.com/fr/esc/claire-de-castelbajac-le-bonheur-pour-vocation/
Quand la lumière nous traverse - Laurence Bohec : Pièce de théâtre sur Claire
Pour aller plus loin
Cette neuvaine a été initiée pour porter dans nos prières les enfants malades, et en particulier Charles.
Drôles de Bulles, Emmanuelle Rousseau : livre témoignage sur la maladie de Charles : « l'épidermolyse bulleuse distrophique récessive ». Sous ces mots compliqués se cache un mal redoutable qui atteint les muqueuses et fait de son corps une plaie vivante. Chaque choc provoque des sortes de bulles qui empêchent la peau de cicatriser. De « drôles de bulles » qui ne prêtent pas à rire mais font du quotidien un combat à reprendre sans cesse. Ce combat de Charles - que le public a pu découvrir dans le film bouleversant d'Anne-Dauphine Julliand Et les mistrals gagnants -, Emmanuelle, sa mère, en parle avec force et pudeur.
Et les mistrals gagnants, Anne-Dauphine Julliand : Film documentaire bouleversant sur la vie de 5 enfants tellement courageux !